Une discussion animée intervient entre Ma<strong>de</strong>moiselle GROSJEAN et Monsieur le Maire sur lanotion <strong>de</strong> périscolaire qui est autre chose, pour la conseillère, qu’une simple gar<strong>de</strong>rie. Monsieur leMaire précise à cet effet que tel a toujours été le cas à <strong>Pontarlier</strong> : un service périscolaire <strong>de</strong>s plusnobles et éducatif dans l’intérêt <strong>de</strong> l’enfant, et ce, en phase avec les familles.Ma<strong>de</strong>moiselle GROSJEAN affirme que cette réforme offre bien <strong>de</strong>s souplesses pour coller « auxréalités locales ».Monsieur le Maire se porte en faux. Souplesse certes, mais vi<strong>de</strong> réglementaire, eu égard duquelles maires n’ont pas <strong>de</strong> réponse, assure-t-il.Madame LUCCHESI est, quant à elle, favorable à une application immédiate <strong>de</strong> la réforme. Il s’agitpour elle d’un « fabuleux défi » qui se présente à nous et qui va changer les habitu<strong>de</strong>s, privilégiantl’intérêt <strong>de</strong> l’enfant. Elle rappelle que la précé<strong>de</strong>nte réforme pour les 4 jours avait été faite sansconcertation, que les 4,5 jours constituent aujourd’hui une réalité biologique <strong>de</strong> l’enfant quidémontre qu’un enfant a besoin au niveau pédagogique <strong>de</strong> répétitions insuffisantes sur une durée<strong>de</strong> 4 jours pour acquérir les bases. En tant qu’enseignante, elle fait part du sentiment qu’elle a,que les enfants, à partir <strong>de</strong> 15H00 ne sont absolument plus attentifs, ont besoin d’avoir d’autresactivités.Monsieur le Maire ne réfute pas ces affirmations. De nombreux scénarii <strong>de</strong> cycles ont été étudiésjusqu’à ce jour par la Municipalité sans pour autant trouver corrélativement les acteurs etpartenaires nécessaires. Il y a une différence entre ce qui est écrit et l’application concrète sur leterrain pour les 58 classes pontissaliennes. En outre, Monsieur le Maire regrette que la réforme<strong>de</strong>s rythmes scolaires ne s’accompagne pas <strong>de</strong>s dispositions relatives à la refonte <strong>de</strong>s vacancesou <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s scolaires. Le flou qui subsiste à ce sujet ne permet pas <strong>de</strong> préparer l’avenirsereinement. Il eut été préférable, pour Monsieur le Maire, que cette réforme soit abordéeglobalement.Monsieur MANDIL partage le sentiment que cette réforme part d’un bon principe et <strong>de</strong> bonnesidées. Son groupe est favorable à la semaine <strong>de</strong>s 4,5 jours. Il souligne néanmoins que cetteréforme a été bâtie trop précipitamment. Il est gêné que toutes les communes, en fonction <strong>de</strong> leursmoyens budgétaires et humains, ne puissent pas traiter à l’avenir, avec équité, la prise en charge<strong>de</strong> l’enfant dans <strong>de</strong>s activités périscolaires. Les enfants <strong>de</strong>s communes riches s’en sortiront mieuxque ceux <strong>de</strong>s communes moins favorisées. Il pense toutefois que cette réforme peut être une vraiechance pour <strong>Pontarlier</strong> mais cela nécessite <strong>de</strong> prendre du temps supplémentaire pour bâtir unvéritable projet éducatif local. Son groupe votera donc pour le report à 2014.Monsieur le Maire indique que la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Pontarlier</strong> poursuit ce travail <strong>de</strong> réflexion et d’élaboration<strong>de</strong> projet. Dès le 9 avril prochain, une nouvelle réunion aura lieu pour préparer la rentrée 2014.Monsieur BOUVERET n’est pas persuadé, pour sa part, que dans un an toutes les incertitu<strong>de</strong>s etdifficultés soient levées. La <strong>Ville</strong> aurait pu imaginer se lancer dans l’aventure avec « certes audébut quelques cafouillages, <strong>de</strong>s choses à remettre en place, comme pour toute nouvelle réformemais c’est un choix qui aurait pu être fait. »Monsieur GUINCHARD s’exclame : « <strong>de</strong>s cafouillages avec les enfants ? Comment lesadmettre ? D’ailleurs, même les parents d’élèves préfèrent que l’on atten<strong>de</strong> 2014».Monsieur le Maire estime que le Ministère <strong>de</strong> l’Education Nationale va être obligé d’assouplir lesorientations législatives eu égard aux réticences exprimées ici ou là au niveau national.Le Conseil Municipal, cet exposé entendu,Après en avoir délibéré,Par 28 voix pour et 2 contre,24
Autorise Monsieur le Maire à informer Monsieur le Préfet et Madame la Directrice Académique <strong>de</strong>sServices <strong>de</strong> l'Éducation Nationale du Doubs <strong>de</strong> sa volonté <strong>de</strong> reporter à la rentrée scolaire 2014 lamise en œuvre <strong>de</strong>s nouveaux rythmes scolaires au sein <strong>de</strong>s écoles communales.14) Politique <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> - Subventions 2013Ligne budgétaire : 6574 - 520Associations à caractère social« Subvention Ordinaire » EcartAssociation 2012 2013 En € En %1 Association d'Ai<strong>de</strong> aux Victimesd'Infractions3 500 € 3 500 € 0 € 0,00%2 Dispositif Logement HautDoubs36 850 € 36 850 € 0 € 0,00%3 Haut Doubs Repassage 4 600 € 4 600 € 0 € 0,00%4 Réseau d'Echanges3 500 € 3 500 € 0 € 0,00%Réciproques <strong>de</strong> SavoirsRéseau d'Echanges500 €Réciproques <strong>de</strong> Savoirs –0 € 500 €Subvention 20ièmeanniversaire5 Centre d'information sur le Droit10 500 € 10 500 € 0 € 0,00%<strong>de</strong>s Femmes et <strong>de</strong>s Familles6 Espace Accueil Solidarités 4 800 € 4 800 € 0 € 0,00%7 Haut Services 10 000 € 10 000 € 0 € 0,00%8 ANPAA 25 1 000 € 500 € -500 € -50,00%9 Alcool Assistance La Croix d'Ordu Doubs225 € 225 € 0 € 0,00%10 Accueil Familles Pergaud 200 € 200 € 0 € 0,00%11 Confédération Locative Cadre<strong>de</strong> Vie (CLCV)600 € 600 € 0 € 0,00%12 Vie Libre 225 € 225 € 0 € 0,00%13 Société Jardins ouvriers SaintVincent <strong>de</strong> Paul400 € 400 € 0 € 0,00%14 Conjoints survivants 160 € 160 € 0 €Totaux 76 560 € 76 560 € 0 € 0,00%25