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Troisième rapport périodique : Portugal. 22/05 ... - Direitos Humanos

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c) Jeunes142. Durant la période 1992-1995, le taux d'activité des jeunes (15-24 ans) a beaucoup diminué, passant de 50 % en 1992 à 42,7 % en 1996. Letaux de la population employée a baissé de 20 % en 1996 par <strong>rapport</strong> à 1992.143. Le non-emploi est passé de 55 % en 1992 à 64 % en 1996 en raison d'une scolarité prolongée et de la difficulté de trouver un emploi,tendance qui s'est traduite par l'augmentation du nombre de jeunes à la recherche du premier emploi. Comme résultat de cette évolution en 1993,0,5 % étaient des cadres supérieurs et 43 % étaient des professionnels pratiquant sans qualifications.d) Travailleurs âgés144. Si l'on considère comme travailleur âgé tout travailleur âgé de 60 ans ou plus, on a assisté à une croissance de la population employée danscette tranche d'âge d'environ 6 % entre 1992 et 1995, ce qui représente 9 % du total de la population employée, contre 8 % en 1992. Les hommesreprésentent environ 63 % du total de la population âgée employée en 1995.B. Evolution du sous-emploi145. A partir de 1992, l'enquête de l'Institut national de statistique (INE) a publié des données sur le sous-emploi visible, lequel a été mesuré parle nombre d'heures que les personnes, contre leur gré, font en moins par <strong>rapport</strong> à la journée normale de travail, et seraient prêtes à faire enplus. Une augmentation généralisée a été observée dans tous les secteurs au long de cette période, ce qui peut être interprété comme uneconséquence d'une activité économique en récession. En 1994, la variation du sous-emploi a été de 17 % dans le secteur secondaire, de 8 % dansle tertiaire, et de 6 % pour le total de l'activité.C. Population au chômage146. La population au chômage a augmenté à partir de 1992. Une croissance globale de 72 % a eu lieu en 1995 par <strong>rapport</strong> à 1992. Cettevariation a touché en particulier les hommes (+83 % en 1995 par <strong>rapport</strong> à 1992) et dans les tranches d'âge comprises entre 25 et 44 ans. En1996, le chômage a augmenté plus modérément que dans les années précédentes; le taux de variation a été d'environ 4 %. Le taux de chômagedes jeunes qui représentait 41 % du total du chômage en 1992 est passé à 33 % en 1996. La tendance décroissante commencée en 1991 sepoursuit. Le taux de chômage était de 4,8 % en 1991, de 4,1 % en 1992, de 5,5 % en 1993, de 6,8 % en 1994, de 7,2 % en 1995 et de 7,3 % en1996. Ce taux est inférieur à la moyenne de l'Union européenne.147. En ce qui concerne la population au chômage à la recherche d'un emploi, la tendance vérifiée entre 1992 et 1995 a montré une augmentationsignificative du nombre de personnes cherchant un nouvel emploi par <strong>rapport</strong> à celles cherchant le premier emploi. La première catégoriereprésentait environ <strong>22</strong> % du total des chômeurs en 1992, 18 % en 1995 et 20,4 % en 1996.148. Le chômage de longue durée (plus de 12 mois) a suivi l'évolution prévue, c'est-à-dire qu'il a accompagné l'évolution du cycle économique,étant donné qu'à chaque augmentation du taux de chômage, la proportion des chômeurs de longue durée augmente. Ces dernières années, avecl'augmentation du chômage et l'insuffisance de débouchés, le groupe de chômeurs de longue durée a probablement été augmenté par leschômeurs de l'année antérieure.149. En 1995, l'augmentation des chômeurs de longue durée a été de 5 %, se situant ainsi à 39 % du total, contre 26 % en 1992. Cette tendances'est encore accentuée en 1996, le taux de chômeurs de longue durée étant de 42 %.150. En termes de stock (c'est-à-dire, de la moyenne annuelle des valeurs de fin de mois), on a également assisté à une croissance du nombre dechômeurs inscrits dans les centres d'emploi de l'Institut de l'emploi et de la formation professionnelle, avec des taux de croissance de l'ordre de9,1 % en 1993, 14 % en 1994, et 9 % en 1995. En 1996, la croissance du chômage enregistré était également de 9 %.151. Au niveau régional, la variation du chômage a été particulièrement ressentie dans la région de Lisbonne et de la Vallée du Tage (76 % en1996 par <strong>rapport</strong> au taux de 1992) et dans celle du Nord (94 %), traduisant une fois de plus la période économique la plus défavorable. Il fautnoter que dans ces deux régions sont concentrés le plus grand nombre d'emplois (78 % du total national en 1996).152. Dans la région de l'Alentejo, située dans le sud du pays, le taux de chômage continue d'être supérieur à celui des autres régions (11,7 % en1995 et 11,5 % pendant les trois premiers mois de 1996), alors que dans la région du centre c'est la situation inverse; on y constate le taux dechômage le plus bas du <strong>Portugal</strong> continental (4 % en 1995 et 3,6 % en 1996). La région de l'Algarve a connu un taux de chômage de 7,1 % pour1994, de 6,7 % pour 1995 et de 9 % pour 1996 / Pour plus de données sur ce problème, voir l'annexe 4 du présent <strong>rapport</strong>..D. Situation des immigrants travaillant au <strong>Portugal</strong>

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