Selon l'EIAA, les Canadi<strong>en</strong>s <strong>de</strong> tous les niveaux <strong>de</strong> littératie font du journal leur activité <strong>de</strong>lecture préférée, comme l'indique l'extrait suivant:Les Canadi<strong>en</strong>s et la lecture du journalStatistique Canada indique que la plupart <strong>de</strong>s Canadi<strong>en</strong>s <strong>de</strong> 16 ans et plus (87%) feuillett<strong>en</strong>t unjournal au moins une fois par semaine. Le journal est à cet égard considéré comme la lecturerécréative la plus courante au Canada:«Selon l'EIAA, les personnes <strong>de</strong> tous les niveaux <strong>de</strong> capacité <strong>de</strong> lecture (sauf le premier) <strong>en</strong> lis<strong>en</strong>tcertaines sections - publicité, nouvelles locales, sports, horoscope, horaire <strong>de</strong> télévision etconseils divers - avec la même assiduité ou presque. La probabilité que les personnes <strong>de</strong> niveau 2lis<strong>en</strong>t la section <strong>de</strong>s sports est donc aussi élevée que pour les personnes <strong>de</strong> niveau 4/5.Les personnes du niveau le plus élevé sont cep<strong>en</strong>dant plus <strong>en</strong>clines à lire les sections concernantl'information la plus complexe, à savoir les nouvelles nationales et internationales, les éditoriaux,les articles sur la santé et le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie, ainsi que les critiques littéraires oucinématographiques. (...)Beaucoup <strong>de</strong> personnes <strong>de</strong> niveau 1 ont déclaré feuilleter un journal (70%) ou ouvrir un livre(30%) au moins une fois par semaine, tandis qu'une minorité significative ont rédigé <strong>de</strong>s lettres(19%) ou se sont r<strong>en</strong>dues à la bibliothèque (10%) au moins une fois par mois.Face à <strong>de</strong> telles constations, il est raisonnable <strong>de</strong> conclure que les personnes aux capacités <strong>de</strong>lecture peu développées ne néglig<strong>en</strong>t pas <strong>de</strong> lire pour autant - leurs lectures se situ<strong>en</strong>t simplem<strong>en</strong>tà un <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> complexité moindre.»Crompton, S., T<strong>en</strong>dances sociales canadi<strong>en</strong>nes, n° 46, automne 97, p. 22-26.On regroupe habituellem<strong>en</strong>t les activités <strong>de</strong> lecture sous <strong>de</strong>ux catégories: la lecture obligatoire ourequise <strong>dans</strong> le cadre du travail ou <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s, et la lecture <strong>de</strong> loisir, dénommée par StatistiqueCanada, lecture <strong>de</strong> dét<strong>en</strong>te.Mais ces <strong>de</strong>ux catégories ne ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pas compte <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> toutes sortes accomplies tousles jours qui impliqu<strong>en</strong>t une certaine capacité <strong>de</strong> lecture. Ainsi, pour ne donner que quelquesexemples: on vérifie la posologie d'un médicam<strong>en</strong>t <strong>en</strong> lisant ce qui est écrit sur le cont<strong>en</strong>ant; onlit souv<strong>en</strong>t, sans y prêter att<strong>en</strong>tion, les panneaux indicateurs <strong>de</strong> direction ou les noms <strong>de</strong>s rues <strong>en</strong>se r<strong>en</strong>dant à un <strong>en</strong>droit précis; on peut, tout <strong>en</strong> préparant le repas ou <strong>en</strong> faisant les courses, lire cequi est écrit sur les paquets d'emballage (boîte <strong>de</strong> céréales ou <strong>de</strong> lait, pot <strong>de</strong> confiture, paquet <strong>de</strong>spaghettis, mets surgelés, etc.); c'est à partir d'un m<strong>en</strong>u que l'on choisit son repas, au restaurant;on consulte l'annuaire téléphonique pour joindre divers services ou commerçants; on s'informe,<strong>dans</strong> les journaux, <strong>de</strong>s horaires <strong>de</strong> spectacles, <strong>de</strong> cinéma, <strong>de</strong> réunions <strong>de</strong>s associations auxquelleson participe, ou on s'intéresse aux scores <strong>de</strong> ses équipes sportives préférées. Tous ces types
différ<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> lecture peuv<strong>en</strong>t servir d'indicateurs variés pour évaluer la prés<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> la lecture<strong>dans</strong> la vie quotidi<strong>en</strong>ne.La plupart <strong>de</strong>s individus lis<strong>en</strong>t donc constamm<strong>en</strong>t au cours d'une journée sans que cette activiténe leur apparaisse comme une activité <strong>de</strong> lecture proprem<strong>en</strong>t dite; on pourrait parler ici d'unelecture non explicite ou d'une lecture non définie comme telle, catégorie qui regrouperait tous cesinstants machinalem<strong>en</strong>t accordés à la lecture.De la même manière, <strong>en</strong> ce qui concerne l'écriture, une personne peut très bi<strong>en</strong>, <strong>dans</strong>l'organisation d'une journée, être appelée à écrire <strong>de</strong> façon totalem<strong>en</strong>t instrum<strong>en</strong>tale oufonctionnelle, <strong>en</strong> <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> son temps <strong>de</strong> travail ou d' étu<strong>de</strong>s, ou même <strong>de</strong> ses loisirs. Parexemple: lorsqu'elle prépare une liste avant d'aller faire les commissions, qu'elle remplit unchèque, qu'elle recopie une information nécessaire ou qu'elle laisse un message écrit quand ell<strong>en</strong>e peut joindre quelqu'un.Dans le but d'obt<strong>en</strong>ir <strong>de</strong>s informations quant à ces six catégories -lecture requise, lecture <strong>de</strong>dét<strong>en</strong>te et lecture non définie; écriture requise, écriture <strong>de</strong> dét<strong>en</strong>te, écriture non définie - on aconstruit, <strong>dans</strong> le questionnaire <strong>de</strong> base <strong>de</strong> l'EFO, une liste d'activités variées <strong>de</strong> lecture etd'écriture, <strong>de</strong> niveaux différ<strong>en</strong>ts, qui serv<strong>en</strong>t d'indicateurs et dont on a mesuré la fréqu<strong>en</strong>ce àpartir d'une échelle à quatre niveaux, où 1 correspond à jamais, 2 à parfois, 3 à souv<strong>en</strong>t et 4 àtrès souv<strong>en</strong>t. Chacune <strong>de</strong>s activités a été mesurée <strong>de</strong>ux fois: premièrem<strong>en</strong>t, pour connaître lecomportem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s individus <strong>de</strong> façon générale, c'est-à-dire quelle que soit la langue, et,<strong>de</strong>uxièmem<strong>en</strong>t, pour <strong>en</strong> révéler la t<strong>en</strong>dance <strong>en</strong> français. Nous prés<strong>en</strong>tons ici, sous forme <strong>de</strong>graphique, les résultats obt<strong>en</strong>us.Lire quand on est <strong>en</strong> voie d'alphabétisationBi<strong>en</strong> que l'on imagine assez facilem<strong>en</strong>t que les analphabètes <strong>en</strong> processus d'alphabétisation lis<strong>en</strong>t<strong>dans</strong> le cadre <strong>de</strong> leur appr<strong>en</strong>tissage (c'est la raison première <strong>de</strong> leur prés<strong>en</strong>ce au c<strong>en</strong>tre), on peutse <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si, lorsqu'ils sont livrés à eux-mêmes, ils «pratiqu<strong>en</strong>t» leurs acquis: lis<strong>en</strong>t-ils lesjournaux, à l'instar <strong>de</strong>s autres Canadi<strong>en</strong>s? Ou <strong>de</strong>s livres à leur portée? Utilis<strong>en</strong>t-ils leurs nouvellescapacités <strong>dans</strong> d'autres situations quotidi<strong>en</strong>nes <strong>de</strong> lecture non définie? Bref quel est le rapport <strong>de</strong>sanalphabètes <strong>en</strong> voie d'alphabétisation à la lecture quotidi<strong>en</strong>ne?Le Graphique 4 prés<strong>en</strong>te les moy<strong>en</strong>nes obt<strong>en</strong>ues, tant <strong>en</strong> général qu'<strong>en</strong> français, par lesanalphabètes <strong>de</strong> l'échantillon, pour chacune <strong>de</strong>s trois catégories. Ce sont ces moy<strong>en</strong>nes qui sontrappelées, à titre indicatif, <strong>dans</strong> le texte. Le Tableau 2 prés<strong>en</strong>te les résultats <strong>en</strong> pourc<strong>en</strong>tage pourchaque item.Dans la première catégorie, celle <strong>de</strong> la lecture au travail ou aux étu<strong>de</strong>s, aucun indicateur ne s'estavéré nécessaire pour mesurer l'information. Dans les <strong>de</strong>ux autres catégories, <strong>de</strong>s indicateurs ontété sélectionnés pour cerner les formes <strong>de</strong> lecture quotidi<strong>en</strong>ne <strong>de</strong> l'<strong>en</strong>semble <strong>de</strong> la populationéchantillonnée. Ces indicateurs <strong>de</strong>vai<strong>en</strong>t, sans faire double emploi sur ce qui était mesuré, êtrepourtant suffisamm<strong>en</strong>t variés pour refléter tout type <strong>de</strong> situation tout <strong>en</strong> touchant une populationaux âges et aux compét<strong>en</strong>ces très ét<strong>en</strong>dus: <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième année à l'école élém<strong>en</strong>taire,
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Ensuite, pour ce qui est de la lang
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Télévision contre radio?Reste une
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Ce qui est encore remarquable, pour
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Ensuite, l'écoute de la radio fran
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Les plus vieux de l'Estécoutent mo
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Les cols bleus regardent plus la t
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Interprétation des résultatsL'ana
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Certes, le message doit être dispo
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Notes1. Une autre version de cette
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43. F (8:822) =0,844; p=0,56.44. F
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Conclusion généraleLes multiples
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l'intrication de leurs caractérist
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Bien entendu, l'objectif des centre
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• En ce qui concerne le système
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Les médias francophonesDans la soc
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JONES, Stan, Capables de lire, mais
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