Méthodologie <strong>de</strong> l'analysePour effectuer les comparaisons <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>ts groupes, il faut d'abord voir à sélectionner, <strong>dans</strong> labase <strong>de</strong>s <strong>données</strong> <strong>de</strong> l'EIAA, les élém<strong>en</strong>ts nécessaires à l'analyse, c'est-à-dire qu'il faut:• isoler les individus selon les caractéristiques que l'on veut ret<strong>en</strong>ir: ici, la langue et la région;• i<strong>de</strong>ntifier sur quelles variables on veut faire porter les analyses.Sélection <strong>de</strong>s individus: selon la langue et la régionAu point <strong>de</strong> départ, <strong>en</strong> ce qui concerne les francophones, on dispose <strong>de</strong> quatre façons <strong>de</strong>déterminer la langue du répondant, <strong>dans</strong> les <strong>données</strong> <strong>de</strong> l'EIAA: la langue <strong>de</strong> l'interview(questionnaire <strong>de</strong> fond), la langue <strong>de</strong>s livrets <strong>de</strong> tâches, la langue parlée à la maison et la langue<strong>dans</strong> laquelle le répondant estime s'exprimer le plus facilem<strong>en</strong>t.Nous avons choisi <strong>de</strong> prés<strong>en</strong>ter les résultats à partir <strong>de</strong> la langue <strong>de</strong> l'interview: ce choix a été faitparce qu'il a l'avantage <strong>de</strong> ne pas surestimer la population francophone, celle hors Québecnotamm<strong>en</strong>t, et parce qu'il assure que les personnes sont bi<strong>en</strong> <strong>en</strong> mesure <strong>de</strong> compr<strong>en</strong>dre lefrançais. En outre, il permet <strong>de</strong> ne pas réduire indûm<strong>en</strong>t l'échantillon <strong>de</strong> francophones sur lequelfaire porter les analyses, ce qui aurait été le cas si l'on s'<strong>en</strong> était t<strong>en</strong>u à la langue <strong>de</strong>s livrets <strong>de</strong>tâches - <strong>dans</strong> le cas franco-ontari<strong>en</strong>, par exemple, l'échantillon serait passé <strong>de</strong> 643 personnes à489.Pour ce qui est <strong>de</strong> la région, elle fait déjà l'objet d'une sélection <strong>dans</strong> la codification même duquestionnaire. Les <strong>données</strong> ont été réparties selon quatre gran<strong>de</strong>s régions: Atlantique, Québec,Ontario et Prairies Pacifique.Avec ces <strong>de</strong>ux caractéristiques, on a ainsi extrait <strong>de</strong> l'échantillon <strong>de</strong> l'EIAA un sous-échantillonconstitué par les Franco-Ontari<strong>en</strong>s seulem<strong>en</strong>t (n = 643): c'est ce sous-échantillon qui est utilisé,par la suite, <strong>dans</strong> les comparaisons et les analyses, à la fois avec l'échantillon global <strong>de</strong> l'EIAA, etavec celui <strong>de</strong> l'EFO. Pour éviter la confusion, on appellera, <strong>dans</strong> cette section, sous-échantillonfranco-ontari<strong>en</strong>, les <strong>données</strong> sur les Franco-Ontari<strong>en</strong>s prov<strong>en</strong>ant <strong>de</strong> l'EIAA, et échantillon <strong>de</strong>l'EFO, les <strong>données</strong> prov<strong>en</strong>ant <strong>de</strong> l'Enquête ontari<strong>en</strong>ne.Sélection <strong>de</strong>s variables: selon trois types d'activités <strong>de</strong> lectureL'EIAA offre bon nombre <strong>de</strong> variables à partir <strong>de</strong>squelles on peut mesurer <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>lecture et d'écriture. Si on les avait toutes prises <strong>en</strong> considération, l'exposé aurait été long et toutprobablem<strong>en</strong>t fastidieux. On a donc choisi <strong>de</strong> cibler certaines activités <strong>de</strong> lecture et quelquesactivités d'écriture, selon trois catégories i<strong>de</strong>ntifiées <strong>dans</strong> le questionnaire <strong>de</strong> base comme: <strong>de</strong>sactivités globales, effectuées <strong>de</strong> manière générale, <strong>de</strong>s activités au travail et <strong>de</strong>s activités <strong>dans</strong> lequotidi<strong>en</strong>.
Dans chaque catégorie, on a fait <strong>en</strong> sorte <strong>de</strong> retrouver <strong>de</strong>s élém<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> chaque série à mesurer- textes suivis, textes schématiques, textes à cont<strong>en</strong>u quantitatif - jugés ess<strong>en</strong>tiels par leschercheurs <strong>de</strong> l'Enquête internationale:-les activités globales d'alphabétisme<strong>dans</strong> cette première série, les répondants parl<strong>en</strong>t d'activités perçues globalem<strong>en</strong>t mais <strong>en</strong><strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l'école ou du milieu <strong>de</strong> travail. Comme la liste est très longue, nous avonsret<strong>en</strong>u les activités suivantes: lecture <strong>de</strong> journaux, <strong>de</strong> revues, <strong>de</strong> livres; aller à labibliothèque publique; rédiger une lettre ou n'importe quoi d'autre qui a plus d'une page<strong>de</strong> longueur.-les activités d'alphabétisme <strong>dans</strong> le cadre du travailcette <strong>de</strong>uxième série <strong>de</strong> variables porte sur <strong>de</strong>s activités liées à l'emploi principal. Nousavons ret<strong>en</strong>u: lire ou écrire <strong>de</strong>s lettres, <strong>de</strong>s notes <strong>de</strong> service, <strong>de</strong>s rapports, <strong>de</strong>s formules,<strong>de</strong>s revues ou <strong>de</strong>s périodiques; consulter <strong>de</strong>s manuels ou <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> référ<strong>en</strong>ces, ycompris <strong>de</strong>s catalogues; établir ou lire <strong>de</strong>s comptes, <strong>de</strong>s factures, <strong>de</strong>s tableurs, <strong>de</strong>stableaux budgétaires; interpréter <strong>de</strong>s diagrammes ou <strong>de</strong>s schémas.-les activités d'alphabétisme <strong>dans</strong> le cadre <strong>de</strong> la vie quotidi<strong>en</strong>neFinalem<strong>en</strong>t, la troisième série est composée <strong>de</strong>s activités se rapportant à l a viequotidi<strong>en</strong>ne et elle repr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> gran<strong>de</strong> partie les indices utilisés pour la série relative auxactivités liées au travail. Nous avons repris les mêmes indicateurs: lettres, articles, revues,comptes, factures, etc.À l'intérieur <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong> ces séries, on a toujours sélectionné les mêmes variables pour faciliterla compréh<strong>en</strong>sion <strong>de</strong> l'exposé. Elles sont analysées <strong>en</strong> fonction du sexe, <strong>de</strong> l'âge et <strong>de</strong> la région²,Mais comparer <strong>de</strong>s groupes à partir <strong>de</strong> variables ne peut se faire sans l'utilisation <strong>de</strong> testsstatistiques. Pour chaque résultat exposé, nous <strong>de</strong>vons prés<strong>en</strong>ter le type <strong>de</strong> test effectué, le <strong>de</strong>gré<strong>de</strong> liberté et l'indice <strong>de</strong> validité. Ces indications permett<strong>en</strong>t aux spécialistes <strong>de</strong> mesurer la valeur<strong>de</strong>s informations calculées à partir <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> <strong>données</strong>. Pour éviter d'alourdir indûm<strong>en</strong>t letexte, ces informations sont prés<strong>en</strong>tées <strong>en</strong> r<strong>en</strong>voi à la fin <strong>de</strong> la section: elles peuv<strong>en</strong>t ainsifacilem<strong>en</strong>t être évitées par les personnes qui ne ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pas spécialem<strong>en</strong>t aux statistiques.Rappelons que les analyses développées <strong>dans</strong> cette section ont toutes été réalisées à p artir <strong>de</strong>s<strong>données</strong> brutes <strong>de</strong> l'échantillon canadi<strong>en</strong> <strong>de</strong> l'EIAA. Ces <strong>données</strong> port<strong>en</strong>t sur 5 660 individus <strong>de</strong>16 ans et plus. C'est donc un échantillon un peu différ<strong>en</strong>t <strong>de</strong> celui qui a servi à faire les analysesdont les résultats sont prés<strong>en</strong>tés <strong>dans</strong> Littératie, Économie et Société',Peut-on comparer les <strong>données</strong> <strong>de</strong>s <strong>en</strong>quêtes <strong>de</strong> l'EFO et <strong>de</strong> l'EIAA?Puisque nous avons l'int<strong>en</strong>tion <strong>de</strong> comparer les résultats obt<strong>en</strong>us par les <strong>de</strong>ux <strong>en</strong>quêtes, ilconvi<strong>en</strong>t <strong>de</strong> se poser la question <strong>de</strong> la compatibilité <strong>de</strong> leurs variables. Les activités définies parle questionnaire <strong>de</strong> l'EIAA ne sont pas tout à fait i<strong>de</strong>ntiques à celles <strong>de</strong> l'EFO: tantôt, elles sontmoins précises - par exemple, elles amalgam<strong>en</strong>t les revues et les journaux <strong>dans</strong> leurs libellés -;
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Interprétation des résultatsL'ana
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Certes, le message doit être dispo
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Notes1. Une autre version de cette
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43. F (8:822) =0,844; p=0,56.44. F
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Conclusion généraleLes multiples
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l'intrication de leurs caractérist
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Bien entendu, l'objectif des centre
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Les médias francophonesDans la soc
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JONES, Stan, Capables de lire, mais
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