Vivre dans l'alternance linguistique - Base de données en ...
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À Toronto, on note peu <strong>de</strong> différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre le rapport à la lecture <strong>de</strong>s adultes et celui <strong>de</strong>s élèves<strong>de</strong> 10 e . Même modèle pour Montréal mais avec un peu plus d'écart. À Ottawa, les adultesaffich<strong>en</strong>t une moy<strong>en</strong>ne plus élevée que celle <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong> 10 e , et c'est là qu'on voit les variationsles plus spectaculaires.Et, si l'on s'attar<strong>de</strong> aux moy<strong>en</strong>nes <strong>de</strong> lecture pour les adultes seulem<strong>en</strong>t, c'est à Montréal (x=2,51)que les adultes estim<strong>en</strong>t lire le moins fréquemm<strong>en</strong>t, comparativem<strong>en</strong>t à ce que déclar<strong>en</strong>t ceuxd'Ottawa (x =3,01) et <strong>de</strong> Toronto (x =3,18).Lecture <strong>en</strong> français: plus à Montréal, moins à OttawaPour la lecture <strong>en</strong> français, on découvre un effet d'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t très marqué", ce qui n'est passurpr<strong>en</strong>ant, mais aucun effet <strong>de</strong> statut 9 ni d'interaction 10 (Graphique 11). À Montréal, lesmoy<strong>en</strong>nes <strong>de</strong> l'autoestirnation <strong>de</strong> la lecture <strong>en</strong> français sont plus élevées qu'ailleurs, qu'il s'agisse<strong>de</strong>s jeunes <strong>de</strong> 7 e , <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> 10 e ou <strong>de</strong>s adultes. La différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre la lecture <strong>en</strong> général et lalecture <strong>en</strong> français est partout significative mais le rapport est inversé à Montréal.Rappelons ici, pour compr<strong>en</strong>dre les<strong>en</strong>s <strong>de</strong>s résultats, que le rapport<strong>en</strong>tre la lecture <strong>en</strong> général et lalecture <strong>en</strong> français se construit <strong>en</strong>dynamique, <strong>dans</strong> les milieuxminoritaires. On a déjà exposé,<strong>dans</strong> Souv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> français, que lat<strong>en</strong>dance, chez les francophones<strong>en</strong> Ontario, est que plus unepersonne t<strong>en</strong>d à lire <strong>de</strong> façongénérale plus elle t<strong>en</strong>d à lire aussi<strong>en</strong> français; cela signifie que les<strong>de</strong>ux moy<strong>en</strong>nes augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong>même temps, cela ne signifie pasnécessairem<strong>en</strong>t que cette personnelira plus <strong>en</strong> français que <strong>de</strong> façongénérale.Mais cette dynamique est propre au lecteur du milieu minoritaire. Dans un milieu majoritaire,elle n'existe pas comme telle, pour l'<strong>en</strong>semble <strong>de</strong> la population, puisque la lecture <strong>de</strong> l'autrelangue n'est ni aussi habituelle, ni aussi nécessaire.