Télévision <strong>en</strong> français: plus à Montréal, moins à OttawaSi l'on examine maint<strong>en</strong>ant la t<strong>en</strong>dance à regar<strong>de</strong>r la télévision <strong>en</strong> français, on trouve unevariation selon l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t 18 et selon le statut 19 mais sans interaction <strong>de</strong>s variables 20 Pour levérifier, on c ompare les positions <strong>de</strong>s répondants sur une échelle à quatre niveaux (dont lesextrémités sont 1 = jamais <strong>en</strong> français et 4 = toujours <strong>en</strong> français); donc, plus la moy<strong>en</strong>ne estélevée, plus le groupe t<strong>en</strong>d à regar<strong>de</strong>r la télévision <strong>en</strong> français.À Ottawa, la moy<strong>en</strong>ne est <strong>de</strong> 2,13; à Toronto, elle est <strong>de</strong> 2,21; à Montréal, elle est <strong>de</strong> 3,37.Comme on peut le remarquer à nouveau, si l'on t<strong>en</strong>d davantage à s'adonner à une activité <strong>en</strong>français à Montréal que <strong>dans</strong> les <strong>de</strong>ux autres villes, ce n'est pourtant pas là où l'anglais est le plusdominant (à Toronto) qu'on s'expose le moins au français.Les jeunes <strong>de</strong> 7 e (x =2,50) et les adultes (x =2,77) sont ceux qui, <strong>dans</strong> l'<strong>en</strong>semble, p<strong>en</strong>ch<strong>en</strong>t leplus pour le français; les adolesc<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> 10e (x =2,29) témoign<strong>en</strong>t d'une certaine résistance àl'égard du français, phénomène qu'on a maintes fois observé <strong>en</strong> Ontario français.Or, on trouve le même phénomène à Montréal, quoique les scores pour le français soi<strong>en</strong>t, pourchacun <strong>de</strong>s statuts, supérieurs à ceux <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux villes <strong>de</strong> l'Ontario. En effet, même <strong>dans</strong> la région<strong>de</strong> la métropole québécoise, on <strong>en</strong>trevoit 21 que les jeunes, autour <strong>de</strong> la quinzaine, ont moinsd'inclination pour le français que les autres: leur moy<strong>en</strong>ne est <strong>de</strong> 3,09 alors que les <strong>en</strong>fants <strong>de</strong> 7 eannée prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une moy<strong>en</strong>ne <strong>de</strong> 3,39 et que les adultes affich<strong>en</strong>t un score <strong>de</strong> 3,48.• Rapport à la radioLes comportem<strong>en</strong>ts à l'égard <strong>de</strong> la radio s'appar<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t sur plusieurs points à ceux qui sont relatifsà la télévision.Radio <strong>en</strong> général: les adultes l'écout<strong>en</strong>t plusEn ce qui a trait au temps d'écoute, on ne découvre pas <strong>de</strong> variation significative selon la ville 22 :les moy<strong>en</strong>nes <strong>en</strong> heures/semaine sont <strong>de</strong> 8,81, 8,37 et 9,57 respectivem<strong>en</strong>t pour Ottawa, Torontoet Montréal. La non-inférabilité <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>ces est attribuable à la faiblesse <strong>de</strong>s écarts <strong>en</strong>tre lesmoy<strong>en</strong>nes et surtout à l'importance <strong>de</strong>s variations individuelles.Les moy<strong>en</strong>nes ne sont toutefois pas les mêmes pour chacun <strong>de</strong>s statuts": elles sont <strong>de</strong> 8,34heures/semaine pour les jeunes <strong>de</strong> 7e, <strong>de</strong> 5,29 pour ceux <strong>de</strong> 1(1et <strong>de</strong> 10,68 pour les adultes, tousâges confondus. Encore ici, les différ<strong>en</strong>ces individuelles sont importantes, plus même que pour latélévision, ce qui montre bi<strong>en</strong> que le rapport à la radio est moins bi<strong>en</strong> défini que la relation à latélévision.La force <strong>de</strong> ces particularités r<strong>en</strong>d l'interaction <strong>de</strong> la ville et du statut non significative 24 malgrécertaines différ<strong>en</strong>ces assez importantes.
Radio <strong>en</strong> français: plus à Montréal, beaucoup moins à Toronto et chez les adultesEn ce qui concerne la prop<strong>en</strong>sion à écouter la radio <strong>en</strong> français, l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, ici <strong>en</strong>core, s'avère d'un<strong>en</strong>ette influ<strong>en</strong>ce 25 : à Montréal la moy<strong>en</strong>ne s'élève à 3,35 sur l'échelle <strong>de</strong> Likert; à Ottawa, elle est à 2, Il et,à Toronto, elle s'abaisse à 1,85.Ici se confirme l'hypothèse selon laquelle plus serait importante la proportion <strong>de</strong> francophones <strong>dans</strong> unerégion, plus serait gran<strong>de</strong> l'inclination à s'adonner à <strong>de</strong>s activités <strong>en</strong> français. La proximité du Québecpourrait avoir une inci<strong>de</strong>nce sur le comportem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s auditeurs d'Ottawa, probablem<strong>en</strong>t parce qu'ils ontaccès à plus <strong>de</strong> stations <strong>en</strong> français. Mais il convi<strong>en</strong>t d'être pru<strong>de</strong>nt: s'il est vrai qu'à Toronto, on écoutemoins la radio <strong>en</strong> français qu'à Ottawa, il faut se rappeler qu'on y regar<strong>de</strong> plus la télévision française. Il ya là un rapport particulier <strong>de</strong> chaque <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t à chaque média. On ne peut donc pas dire que laconc<strong>en</strong>tration <strong>de</strong> francophones détermine automatiquem<strong>en</strong>t le rapport aux activités <strong>en</strong> français. Il y a, onle voit, <strong>de</strong>s subtilités dont il faut désormais t<strong>en</strong>ir compte.Le statut du répondant fait aussi varier les moy<strong>en</strong>nes 26 : <strong>dans</strong> l'<strong>en</strong>semble, les adultes (x =2,80) préfèr<strong>en</strong>t lefrançais, se différ<strong>en</strong>ciant ainsi <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong> 7 e : (x =2,13) et <strong>de</strong>s jeunes <strong>de</strong> 10 e (x =2,06).• Rapport à la musique <strong>en</strong>registréeLes résultats pour l'écoute <strong>de</strong> la musique <strong>en</strong>registrée s'appar<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t quelque peu à ceux qui val<strong>en</strong>t pour latélévision et la radio, mais ils sont moins nets.Musique <strong>en</strong> général: les jeunes surtoutOn ne note pas d'influ<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> la ville 27 : les moy<strong>en</strong>nes <strong>en</strong> temps d'écoute par semaine, pour Ottawa,Toronto et Montréal, sont <strong>dans</strong> le même ordre <strong>de</strong> 5,33, 7,29 e t 5,25; il importe une nouvelle fois <strong>de</strong>souligner l'importance <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre les individus à l'intérieur même <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong> ces moy<strong>en</strong>nes,ce sont elles qui, principalem<strong>en</strong>t, r<strong>en</strong><strong>de</strong>nt non inférable la distance <strong>en</strong>tre les groupes; on ne peut nier,cep<strong>en</strong>dant, qu'Ottawa et Montréal prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s moy<strong>en</strong>nes équival<strong>en</strong>tes. Les plus jeunes écout<strong>en</strong>tdavantage <strong>de</strong> musique que les plus vieux: <strong>en</strong> 7 e et <strong>en</strong> 10 e , les moy<strong>en</strong>nes sont <strong>de</strong> 8,02 et <strong>de</strong> 7,55; chez lesadultes, la moy<strong>en</strong>ne diminue à 4,33 heures/semaine.Musique <strong>en</strong> français: surtout à Montréal, mais ...La musique <strong>en</strong> français a la préfér<strong>en</strong>ce <strong>dans</strong> un <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t à dominance française 28 mais la moy<strong>en</strong>ne<strong>de</strong> Montréal est ici beaucoup moins élevée qu'elle ne l'était <strong>dans</strong> les autres cas d'exposition aux médiasélectroniques: elle ne se situe plus qu'à 2,46 sur l'échelle; les moy<strong>en</strong>nes d'Ottawa et <strong>de</strong> Toronto, elles, sont<strong>de</strong> 1,57 et <strong>de</strong> 1,72. On notera <strong>en</strong>core une fois l'inclination plus gran<strong>de</strong> vers le français à Toronto qu'àOttawa.
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