Chap.2 : Fondements et outils de simulation des réseaux de diffractionthode en effet, le champ diffracté U est représenté comme l’intégrale d’une fonction sur unefrontière séparant deux demi-espaces, typiquement le profil du réseau :U(x, z) = A ·( ∫ d0∫ )dG(x − x ′ , z − p(x ′ )) · η(x ′ )dλ ′ dG+0 dn (x − x′ , z − p(x ′ )) · τ(x ′ )dλ ′(2.14)la courbe z = p(x) est la fonction décrivant le profil du réseau de période d, n est la directionnormale à p, η et τ représente les discontinuités de U et de dU/dn de chaque coté de p, et Aune constante physique. Dans le cas d’un réseau parfaitement conducteur, la fonction intégréecorrespond à la densité surfacique de courant, mais n’a pas de signification physique directepour les réseaux diélectriques ou de conductivité finie. La fonction G fait partie de la classe desfonctions de Green et est calculée à partir d’équations découlant de l’équation d’Helmholtz et desconditions aux limites. Bien que difficiles à mettre en œuvre, les méthodes intégrales conduisentà des codes de calcul très généraux et stables. Un autre avantage est que le profil du réseau etsurtout les conditions aux limites ne sont pas discrétisés. En contrepartie, elles sont mal adaptéesaux réseaux à profil d’indice et aux matériaux anisotropes.Méthodes modales 55, 56 : si le champ diffracté est décomposé dans une base orthogonaled’onde plane (développement de Rayleigh, cf. paragraphe précédent), la méthode modale proposede décomposer le champ au sein de la région modulée selon une base différente, une base defonctions modales, chacun de ces modes vérifiant seul l’équation d’Helmholtz et les conditionsaux limites, offrant ainsi une interprétation physique plus naturelle du champ à l’intérieur duréseau. Cette méthode est très proche de la méthode des ondes couplées ; du reste, Magnussonet Gaylord ont montré qu’elles étaient équivalentes dans leurs formes les plus rigoureuses 57 .La méthode modale est particulièrement adaptée pour les profils de réseaux sinusoïdaux ou55 C. B. Burckhardt, « Diffraction of a plane wave at sinusoidally stratified dielectric grating », Journalof the Optical Society of America, vol. 56, n o 11, pp. 1502 - 1509, 1966.56 I. C. Boten, M. S. Craig, R.C. McPhedran, J. L. Adams, J. R. Andrewartha, « The dielectric lamellardiffraction grating », Optica Acta, vol. 81, n o 3, pp. 413 - 428, 1981.57 R. Magnusson et T. K. Gaylord, « Equivalence of multiwave coupled-wave theory and modal theoryfor periodic-media diffraction », Journal of the Optical Society of America , vol. 68, n o 12, pp. 1777 -1779, 1978.64
Méthode RCWAconstants par morceaux, mais le calcul des modes devient difficile pour les réseaux ayant plusd’une corrugation par période.Méthode des coordonnées curvilignes : quelle que soit l’approche retenue pour résoudre leproblème des réseaux, il faut écrire les conditions aux limites. Cette question est simple dans descas particuliers comme les réseaux lamellaires, où les surfaces de discontinuité sont les surfacesde coordonnées, mais il est souvent préférable d’abandonner les coordonnées cartésiennes. Deuxméthodes utilisent des coordonnées curvilignes adaptées à la géométrie du problème : la méthodede transformation conforme 58 qui conserve l’orthogonalité des coordonnées et la méthode C 59utilisant un système plus général. Le changement de coordonnées permet également de réécrireles équations de Maxwell sous une forme tensorielle admettant des solutions plus directes. Cetteméthode fait néanmoins apparaître la dérivé du profil du réseau, et est donc limitée pour lesprofils abrupts.Méthode multi-pôles : cette méthode également appelée méthode des « sources fictives 60 »,consiste à exprimer le champ comme une superposition de champ, chacun issu d’une source adéquatemais sans existence physique. Une telle formulation est mathématiquement assez prochedes méthodes intégrales, mais en plaçant ces sources fictives dans la région homogène, « loin »des interfaces, les singularités de G · η et de (dG/dn) · τ, sont contournées. La méthode dessources fictives permet ainsi de s’affranchir des difficultés des méthodes différentielles (passer« à travers » le réseau) et des méthodes intégrales (isoler les singularités). La contrepartie estqu’il n’existe pas d’algorithme pour choisir la position et le type des sources fictives, ce qui apourtant un impact majeur sur les performances de la méthode.58 M. Nevière, G. Cerutti-Maori et M. Cadilhac, « Sur une nouvelle méthode de résolution du problèmede la diffraction d’une onde plane par un réseau infiniment conducteur », Optics Communications, vol. 3,n o 1, pp. 48 - 55, 1971.59 J. Chandezon, T. M. Dupuis, G. Cornet et D. Maystre, « Multicoated gratings : a differential formalismapplicable in the entire optical region », Journal of the Optical Society of America, vol. 72, n o 7,pp. 839 - 846, 1982.60 G. Tayeb, « The method of fictitious sources appllied to diffraction gratings », Applied ComputationalElectromagnetics Society Journal, Special Issue on Generalized Multipole Technique, vol. 9, n o 3, pp. 90-100, 1994.65
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