RAppoRt

développement économique du secteuR audiovisuel
les seRvices de médias audiovisuels 2
La publicité représente en moyenne un peu
plus d’un quart des produits.
La publicité locale constitue 94 % du chiffre
d’affaires publicitaires des chaînes locales de
province alors que la publicité nationale pèse
pour 76 % dans les recettes publicitaires des
chaînes franciliennes à vocation locale.
Les budgets des chaînes varient en fonction
de plusieurs facteurs : la taille du bassin de
population-cible et sa composition (présence
ou non d’une grande métropole), la programmation,
la volonté de l’actionnaire, qu’il soit
public (les chaînes à capitaux majoritairement
publics ont généralement des budgets supérieurs
par habitant desservi) ou privé, et la
durée quotidienne de diffusion.
Le budget médian du secteur est de
1,5 M€.
Les charges d’exploitation des chaînes locales
Charges
d’exploitation
annuelles
Nombre de
chaînes
> 5M€ 1
3 à 4 M€ 2
2 à 3 M€ 3
1 à 2 M€ 15
0,5 M€ à 1 M€ 11
1 an 3,1 M€
Capitaux permanents 10,4 M€
Fonds de roulement -0,7 M€
Besoin en fonds de roulement -4,0 M€
Trésorerie nette 3,3 M€
Les pertes accumulées ont entamé les fonds
propres des sociétés qui affichent une situation
nette cumulée négative de 19,7 M€.
L’absence de rentabilité du secteur explique
la faiblesse des concours bancaires. Le financement
des entreprises est, de fait, globalement
assuré par des apports en compte courant
d’actionnaires (27 M€) et par un besoin
en fonds de roulement négatif.
•Les services locaux
non hertziens 1
L’examen par le Conseil porte sur les éléments
financiers déclarés par 69 services
locaux non hertziens (dits « canaux locaux »)
conventionnés et actifs en 2013, qui est la
dernière année pour laquelle le Conseil dispose
d’éléments suffisamment complets pour
pouvoir faire l’objet d’une exploitation.
Seuls 22 canaux locaux présentent des
comptes qui n’ont pas besoin d’être extraits
d’états comptables recouvrant une réalité
économique plus large, l’éditeur (société
commerciale, association ou syndicat de
communes) n’ayant pas d’autre activité que
l’édition du canal local. Dans ce cas, les éléments
financiers s’appuient sur les comptes
des éditeurs.
Pour les 47 autres canaux, les éléments
financiers propres à l’exploitation du canal
ont dû être individualisés par l’éditeur dans
sa comptabilité. C’est le cas pour les services
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1) services de télévision locaux diffusés hors TnT : par câble, notamment.
Conseil supérieur de l'audiovisuel - RappoRt annuel 2015