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Rapport_annuel_2015
Rapport_annuel_2015
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développement économique du secteuR audiovisuel<br />
la Régulation des maRchés 2<br />
et France Télévisions sur le marché de l’acquisition<br />
de films de catalogue d’expression<br />
originale française.<br />
Le 20 février 2015, l’Autorité de la concurrence<br />
a communiqué la saisine au Conseil<br />
et lui a demandé à adresser ses observations.<br />
Celles-ci, transmises le 24 juin 2015, ont porté<br />
successivement sur les marchés concernés par<br />
la saisine, la position des acteurs et les pratiques<br />
qui sont reprochées aux groupes TF1,<br />
Métropole Télévision et France Télévisions.<br />
avis n° 2015-21 à l’autorité de la<br />
concurrence sur la demande<br />
de mesures conservatoires dans<br />
le cadre de la saisine de la<br />
société Ma Chaîne Sport SaS<br />
relative à des pratiques mises<br />
en œuvre par le groupe Canal<br />
plus, la ligue nationale de rugby<br />
et eurosport<br />
Le 8 juillet 2015, la société Ma Chaîne<br />
Sports SAS France a saisi l’Autorité de la<br />
concurrence d’une plainte assortie d’une<br />
demande de mesures conservatoires sur<br />
des pratiques mises en œuvre par la société<br />
Groupe Canal Plus SA, la Ligue nationale<br />
de rugby (LNR) et Eurosport SAS à l’occasion<br />
de la commercialisation par la LNR<br />
des droits audiovisuels du championnat de<br />
France de rugby de Pro D2 pour les saisons<br />
2015/2016 à 2019/2020.<br />
Avis à l’ARCEP<br />
Le 12 juin 2015, l’Autorité de régulation des<br />
communications électroniques et des postes<br />
(ARCEP) a saisi le Conseil dans le cadre de<br />
la procédure d’analyse des marchés de gros<br />
amont des services de diffusion hertzienne<br />
terrestre de programmes audiovisuels.<br />
Le Conseil a transmis ses observations le<br />
16 septembre 2015. Il a notamment estimé<br />
qu’il était nécessaire de soumettre la société<br />
TDF à une régulation ex ante jusqu’en 2018,<br />
les trois critères définis par la Commission<br />
européenne étant réunis.<br />
En effet, en ce qui concerne les barrières à<br />
l’entrée, le Conseil a confirmé l’analyse de<br />
l’ARCEP sur l’existence de contraintes économiques<br />
et naturelles à la reproduction des<br />
sites de TDF, de contraintes liées à l’urbanisme,<br />
à la protection de l’environnement<br />
et à l’octroi d’autorisations domaniales et de<br />
contraintes de localisation des sites alternatifs,<br />
notamment par rapport aux sites de TDF.<br />
Le Conseil a ensuite relevé que les parts de<br />
marché de la société TDF demeurent significatives<br />
sur le marché de gros aval et que<br />
les opérateurs alternatifs ne disposent que<br />
d’une part de marché en nombre de points<br />
de services diffusés à partir de sites en propre<br />
de 17,9 % ; ceci ne leur permet pas d’assurer<br />
une concurrence par les infrastructures de<br />
manière pérenne à l’horizon 2018.<br />
75<br />
Le Conseil a transmis ses observations à<br />
l’Autorité de la concurrence le 25 novembre<br />
2015. Ces observations portaient en premier<br />
lieu sur l’analyse concurrentielle des<br />
pratiques et l’existence potentielle d’un<br />
problème au fond et, en second lieu, sur la<br />
demande de mesures conservatoires et l’existence<br />
d’une condition d’urgence.<br />
Enfin, le Conseil a estimé que la société<br />
TDF devait continuer à être soumise à un<br />
ensemble d’obligations de nature à garantir<br />
le développement de la concurrence.<br />
S’agissant des conditions de sortie anticipée<br />
des contrats d’hébergement de TDF, le<br />
Conseil a partagé la position de l’ARCEP sur<br />
Conseil supérieur de l'audiovisuel - RappoRt annuel 2015