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LA « HOTCAVE » D’EMMANUEL
RENFERME TOUT CE DONT UN
PASSIONNÉ PEUT RÊVER !
Lamborghini Brussels, la relation client
a complètement changé. Heureusement !
Du coup, j’ai commandé une Lambo STO,
que j’aurai bientôt, puis cette fameuse
Bentley, qui est finalement arrivée avant.
Tu nous en dis plus sur cette fameuse GT
Speed ?
Ce que j’adore avec la Bentley
Continental, c’est qu’elle s’adapte très
bien à son propriétaire : tu peux vraiment
la configurer selon ta personnalité.
Moi je voulais quelque chose de
sportif et j’ai donc choisi un gris Nardo,
des jantes noires 22 pouces, un intérieur
cuir et Alcantara noir et rouge, pas mal
de carbone… Cela change complètement
la perception qu’on peut avoir de Bentley.
Plein de gens me disent d’ailleurs qu’ils
ne sont pas fans de Bentley mais qu’une
telle configuration leur fait vraiment
envie. Et elle ne dénote pas dans mon
garage de sportives !
Tu l’as réceptionnée depuis près de deux
mois. Tu as déjà beaucoup roulé avec ?
Dans les années 80, mon père avait en effet eu des contacts
avec Bentley et Rolls-Royce, qui étaient encore deux marques
liées à l’époque. On avait reçu à prêter une Rolls et une
Bentley Turbo R, le seul modèle spécifiquement Bentley. Elle
m’avait vraiment marqué, avec son moteur 6 ¾ et sa moquette
incroyable. Je devais avoir 16 ou 17 ans et elle m’avait impressionné.
La Rolls était sympa évidemment mais je n’avais pas eu
le même coup de cœur. Ensuite, les années ont passé et en 2007
je suis allé au Salon de Bruxelles. Je n’avais eu que des ennuis
avec ma Maserati et j’en avais ras-le-bol. Je me suis donc rendu
sur le stand Bentley avec l’idée d’acheter une Continental pour
remplacer ma voiture italienne mais j’ai été extrêmement mal
reçu, sans doute parce que j’arrivais en jean et baskets, ce qui
a l’époque était encore mal perçu par les mauvais vendeurs !
Ce n’est qu’en 2018 que mon envie de Bentley est revenue car
lors d’un événement Porsche en Finlande, je suis tombé sur
Bernard Van Bellingen, qui travaillait à l’époque pour les deux
marques. Il m’a fait comprendre que les choses avaient changé
chez eux et c’était vrai : désormais, que ce soit chez Bentley ou
2.600 kilomètres ! C’est beaucoup parce
que j’ai quand même d’autres autos,
et puis j’ai passé pas mal de temps à
finir mon nouveau garage, dans lequel
nous nous trouvons. D’ailleurs, j’associe cette Bentley à ce
chantier : je la vois sale avec le coffre rempli de trucs improbables.
À 2 heures du mat sur le ring de Bruxelles, quand il n’y
a plus personne, je mets les sièges chauffants, la musique…
Je sais que j’associerai toujours cette période très fatigante
de ma vie avec cette Bentley. Dans 25 ans, je m’en souviendrai
encore ! L’autre chose qui me vient à l’esprit, c’est qu’on
me pose souvent la question suivante : « Et s’il n’y en avait
qu’une ? ». Normalement, il est impossible de répondre à cela.
Sentimentalement, c’est la TR de mon père. Mais elle est inutilisable
au quotidien. Cela pourrait aussi être la Taycan Turbo S,
ou la Mini. Mais avec cette Bentley, c’est la première fois que je
me dis vraiment que je pourrais n’avoir qu’elle : elle est belle,
pratique, classe, spacieuse, super amusante à conduire, sécurisante…
Évidemment, elle est moins à l’aise sur circuit qu’une
Ferrari Pista mais elle peut vraiment tout faire. Même rouler
très très vite sur Spa-Francorchamps : j’ai vécu l’expérience.
Et apparemment mes abonnés approuvent puisque j’ai un
« approval rate » de plus de 99% sur cette voiture ! v
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