AUTOINSIDE Edizione 7/8 – Luglio/Agosto 2019
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SERVICE COMPLET<br />
Le lavage de voitures d’hier et d’aujourd’hui<br />
C’est du propre !<br />
Voici plus de 50 ans, la légendaire « Stützliwösch » révolutionna le lavage de voitures<br />
en Suisse. Aujourd’hui, il existe au moins trois systèmes de nettoyage des jantes.<br />
Jürg A. Stettler<br />
Depuis que les voitures existent, elles se salissent,<br />
d’où le besoin de chacun de nettoyer<br />
son cher véhicule. Les premiers tunnels de<br />
lavage firent leur apparition aux États-Unis<br />
dans les années 1930. Ils devaient être treuillés<br />
d’une station à l’autre et il fallait encore<br />
laver, rincer et sécher les véhicules à la main.<br />
La première installation de lavage de voitures<br />
semi-automatique avec système d’arrosage et<br />
séchage par des buses d’air vit ensuite le jour<br />
en 1946 à Détroit, la ville américaine où l’industrie<br />
automobile était en plein essor. Il fallut<br />
toutefois attendre au moins 20 ans pour que<br />
la tendance traverse l’Atlantique. Ce n’est qu’en<br />
1962 que Wesumat déposa en Allemagne un<br />
brevet pour la première station de lavage automatique.<br />
Trois ans plus tard, la Suisse en<br />
finissait elle aussi avec le lavage à la main.<br />
Pour deux francs, on pouvait à l’époque laver<br />
sa voiture dans la première station de lavage<br />
de Zurich durant douze minutes entières. Le<br />
véhicule était d’abord brossé avec une eau de<br />
shampoing très efficace pour dissoudre la saleté,<br />
après quoi il était aspergé avec un pistolet<br />
de pulvérisation. Tellement révolutionnaire<br />
que cela passait à la télé !<br />
La station de lavage comme moyen<br />
de fidéliser les clients<br />
Laver sa voiture fait toujours partie des<br />
occupations préférées de la population de<br />
ce pays, surtout juste avant ou pendant le<br />
week-end. Comme il est en principe interdit<br />
de laver sa voiture chez soi avec un nettoyeur<br />
à haute pression pour éviter que les huiles<br />
et les graisses ne pénètrent dans la nappe<br />
phréatique, les automobilistes vont soit chez<br />
leur garagiste, soit aux spas pour autos qui<br />
poussent comme des champignons depuis<br />
quelque temps. Car pour les garages, les stations<br />
de lavage représentent un bon moyen<br />
de se différencier et de fidéliser la clientèle.<br />
Quatre propriétaires de voiture sur cinq lavent<br />
leur véhicule dans un tunnel ou un portique<br />
de lavage, et ce environ sept fois par an en<br />
moyenne.<br />
Pour le client, tout est réglé une fois que<br />
la voiture est propre. Pour le garagiste, c’est<br />
loin d’être le cas ! Pour réduire les valeurs de<br />
pollution et le besoin en eau potable, la loi<br />
prescrit, par exemple, une installation de recyclage<br />
des eaux usées à partir de 5000 cycles<br />
de lavage par an, soit moins de 14 véhicules<br />
par jour, un chiffre très vite atteint, y compris<br />
pour les petits établissements. Mais cela<br />
ne doit pas dissuader de proposer une possibilité<br />
de lavage à ses clients. Un portique de<br />
lavage, voire un parc de lavage, complète de<br />
manière optimale les prestations de l’établissement.<br />
Ces installations souvent très fréquentées<br />
sont idéales pour faire sa propre publicité<br />
et, en général, le garage profite lui aussi<br />
des visites supplémentaires de la clientèle.<br />
Si le garagiste doute de la rentabilité d’une<br />
telle installation, cela vaut la peine de faire<br />
une étude de cas pour l’emplacement, mais<br />
aussi de confier un calcul de rentabilité à un<br />
expert ou un prestataire tel qu’Otto Christ<br />
AG, Thommen-Furler AG, Kärcher Suisse,<br />
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Juillet <strong>–</strong> Août <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>