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Sicherheit 2012 - Center for Security Studies (CSS) - ETH Zürich

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Résumé de l’étude «Sécurité <strong>2012</strong>»<br />

de 1 à 10, où 1 signifiant «pas du tout satisfait» et 10 «très satisfait», l’Armée suisse<br />

atteint en moyenne la valeur 6.17. Ainsi, la satisfaction des prestations fournies par<br />

l’armée est restée constante par rapport à 2011.<br />

Armée de milice versus armée professionnelle: Depuis plus de dix ans la population<br />

suisse est divisée en ce qui concerne la structure de l’armée. Actuellement,<br />

l’armée de milice (52%, +4%) est un peu plus souvent préférée à l’armée professionnelle<br />

(43%, ±0%). En janvier 2011, significativement moins de Suisses s’étaient<br />

prononcés en faveur de l’armée de milice. En comparaison avec les années précédentes,<br />

davantage de personnes ont pu en <strong>2012</strong> répondre à cette question. Une<br />

tendance à long terme montre que les personnes âgées de 18 à 29 ans, soit la cohorte<br />

des astreints aux obligations miliaires, sont plus favorables à une armée professionnelle<br />

que le reste de la population. Cette année, les avis s’équilibrent entre les<br />

personnes âgées de 18 à 29 ans et les personnes âgées de 30 à 59 ans. Les personnes<br />

interrogées de plus de 60 ans préfèrent plus souvent l’armée de milice par rapport<br />

aux autres cohortes d’âge.<br />

Dépenses de l’armée: En <strong>2012</strong>, 46% (+8%) des citoyennes et citoyens suisses estiment<br />

que les dépenses de l’armée sont raisonnables. 44% (+5%) souhaitent une<br />

diminution des dépenses. 7% (–9%) désirent une augmentation du budget. Ces<br />

trois dernières années l’attitude face aux dépenses de l’armée a considérablement<br />

changé. Après 2009, la pression publique exercée sur les mesures d’économie pour<br />

la défense s’est <strong>for</strong>tement affaiblie. En <strong>2012</strong>, une attitude plus critique concernant<br />

les dépenses pour la défense se manifeste. Le pourcentage des interrogés qui estiment<br />

que les dépenses sont «raisonnables» a <strong>for</strong>tement augmenté. De même, le<br />

nombre des sondés qui considèrent que la Suisse dépense trop peu pour la défense<br />

a <strong>for</strong>tement diminué. Mais, comme un montant plus élevé a été attribué nominativement<br />

à l’armée en 2011, la comparaison avec les années précédentes ne peut<br />

être établie que sous réserve.<br />

Diversification des tâches de l’Armée suisse: Une majorité accepte la diversification<br />

des tâches de l’Armée suisse. 75% sont d’avis que «notre armée devrait<br />

aujourd’hui pouvoir faire davantage que seulement défendre notre pays». De plus,<br />

63% estiment qu’en raison de l’augmentation des conflits avec violence, l’armée<br />

devrait aussi être engagée pour la protection à l’intérieur du pays. Nettement moins<br />

d’interrogés pensent qu’il faut limiter l’engagement de l’Armée suisse seulement à<br />

la défense nationale et en cas de guerre (43%). Ces indicateurs ont été relevés pour<br />

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