Mazon, Albin (1828-1908). Voyage au pays ... - Beauzons.com

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Iotllpd'églises en France et dans d'autres pays et que
les éY~queseurent he~ucollp de peine à les supprimer,
Leur.prolongation à Viviers s'explique par la
f9rco persistante des traditions chez une population
composée pour la plus grando partio des fuyards
4'Albo, c'est-à-dire do' la capitale gallo-romaine où
~e&vieux usages paYonsdevaient dire plus enracinés
que partout ailleurs.
)( y 41vfiUaussi à Viviers une fête des Ânes qui se
ç.éléhrait10 17janvier, jour de SI-Antoine. Tous les
8~nes,couverls rlP riches draperies, étaient conduits à
l'église. Sur 10 plus beau, plus richement paré que
les autres, était montée une jeune fille, magnifiquement
v~tue et teJ;1antune quenouillo et un fuseau. A
la messe, on chantait la prose si connue
MenireAsne,quandch:1nter,
B.elle bouche. rechigner 1
Vousaurez'dufuinouez,
Etdelapaillea plantez
Ili 1boua 1 hi1 boua1 etc
Tous les ânes étaient onsuite bénis par un lecleur
ou un exorciste. CuUe rôle était, coiiiiiio on le voil,
assez inoffensivo et nous nô voyons pas que les évôques
s'en soient jamais,préoccupés. )) n'on est pas de
mème des. précédentesqui furont interdites au XIY'
siècle, par l'évêque Bertrand de Chalancon. Maisil
ne put les faire cesser-que momentanément et en
1549,,le Parlement de Paris dut intorvenir ot prononça
la peino de la cOQfisC{ltiondes t>ienscontre