Mazon, Albin (1828-1908). Voyage au pays ... - Beauzons.com

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pouvaiout-ils admettre quo le Vivarais rostât sur
la rive droite du Rhône, seul en dehors do leur
autorité et comme 'une setitinelle avancée do l'empire
au soin de l'unité nationalo qui se constituait 9
Leur poliliquo ne faisait donc que répondro b un
irrésistible besoin d'expansion et de défense, aussi
bien qu'au sentiment de IOlll'spouple~. C'est pourquoi
les évêques durent céder..
Quo si l'on voulait, comme mon ami Barbe, roproeber
aux 6v~quosd'avoir manquÓ'de patriotisme
011préférant l'autOl'itÓdo l'omporuur d'Allemogne à
cellodu roi do France, il suttirait do répondre que
les empereUl's d'rlllomagno éloiellt autant quo les
rois do France, dos dcsceudanls de Charlemagnej quo
la patrie était on formation plutôt que formée et
qu'il n'ost pas étonnant que les 6vdque:\n'aient pas
ou à celto époque reculée l'idée (lit patriotisme mo-
derno, quand on voit, nu siècle dernier, nos protostanlsdu11idi
pactiser sans sorti pu]avec les puissances
étrangères dans de leUl'sopinions religieuses.
14-
Dès la secondo moitié du xm' siècle, les rois do
Frauco essayèrent, an moyen des baillis royaux
qu'ils avaient introduits on Vivarais, do soumettro h
louroutoritÓ les dv~duo, de Viviers. En 1268,1'6vl\
que normand se plaignil au pape Clément IV qui
rappela à St-Lotiis les résultats du su mission à
Viviers. ot 10roi s'ompressa do céder.