Mazon, Albin (1828-1908). Voyage au pays ... - Beauzons.com

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dirigée contre les prétentions des comtes de Toulause:
« Èn outre, nous statuons que la dite cité de
Viviers et son EgIiSè,dont la liberté et l'indépendance
ont été reconnues par nous, n'auront jamais
d'autre seigneur et possesseur que son évêque (nullo
unquam tempore aliqt~em excépto suo Pontifice
dominum habeat ét possessorem). »
Des lettres patentes de Frédéric il, en date de 2.3IS,
confirmèrent toutes les concessions impériales déjà
faites aux év~quesde Viviers, et notamment le droit
de battre monnaie et le péage sur terre et sur eau,
jusqu'à la rivière d'Ardèohe, qui formait la limite
méridionale de t'empire (usque ad flumers Ardechii
veteris quod est limés irripcrü.j
11paratt que le droit de régale des évéques de
Vivierss'étendait depuis le ruisseau de DraYs (.ifeysso~
jusqu'à la rivière d'Ard~cbo.
Les Óv~quesont donc pu battre monnaie, mais
les pièces portant leur cmprointe sont fort rares.
h1. Jules Roussot en avait trouvé onze spécimens
dont il a roproduit l'imago dans l'Annuairo de ~839,
mais toutes ces pièces sont anonymes ou à pou près,
puisque le mot episcopus n'est jamais suivi ni du
nom de l'évêque en fonctions ni d'aucune espèce do
date. Ces onze pièces et deux tiers d'un sol d'or de
Dagobert, que l'on suppose frappés à Vivier- voilà,
croyons-nous, à quoi se réduit toute la richesse aûmismatique
du Vivarais.