Mazon, Albin (1828-1908). Voyage au pays ... - Beauzons.com

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terranée, les Alpes et le Rhône, Il était alors fort à
la mode de donner ce qu'on ne possédait pas, et c'est
peul-être de cette façon que l'un de ces Boson là
donna Viviers et Lyon à Othon le Grand. Ceci est
sans doute une purosupposition, Peut-être est-il
encore plus vraisemblable do supposer que l'auteur
de la chroniquo rimée faisait de l'histoire par à peu
près, commotant de gens la font même aujourd'hui,
et qu'il a brouillé les noms et les époques en rapportant
le fait, oxact au fond, de la donation du
royaume de Bourgogne,qui comprenait le royaume
d'Arles, aux empereurs d'Allemagne.
Il est cerlain qu'au Xl' siècle, le Vivarais était
sous la dépendance, au moins nominale, de ces empereurs
et que, grâce à leur appui, l'autorité des
évêques de Viviersprit alors un développement conlIidérable.
Les souverains germaniques attachaient
naturellement une grande importance au Vivarais,
comme à un poste avancé de l'empire à l'extrême
Occident, et c'est dans le but de s'en assurer la possessionque
Conrad 111 y installa, en 1f 46,son cousin
Guillaume comme évêque, en lui accordant les droits
régaliens(scilicetmonetam,pedagium, utraque strata
lelluris et /luminis Rodani) et en ~faisantde Pévêché
de Viviors une sorto de souveraineté indépendante.
Unecharte de Frédéric en 4177confirma, en faveur
dol'évêque Nicolas,les libertés et privilèges accordés
par Conrad en ajoutant cette clause, évidemment