Mazon, Albin (1828-1908). Voyage au pays ... - Beauzons.com

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crains que non. Notro Colieest moins gaie, moins
bruyanle, a des allures moins brutales, mais la nier
serait tout aussi hardi que de nier le soléil en plein
midi. Elle se porte tantôt sur un ohjol ettanlÕI sur
un autre elle diable n'y perd jamais.rien. Actuollc-
ment, elle parait êtro concentrée dans la poliiiiitte
qui. menace de dovouir un carnaval coulinuol:
Ecoutez ce qui so dit dans les eOetlS,dans les
réunions publiques, et même, Dieu me parJonno,
dans nos assemblées délibérantes; vous croyez qu'on
y fait des lois on vue de pourchasscr les voleurs, les
assassins, les perturbateurs quelconques de la tranquillité
et de la sécurité publiques: allons doue 1on
n' sunge qu'à organisoe quelquo
bonne tracasserio
nOIl\'ellocontre les Frol'es des écoles chrétiennes, les
smurs de charité ou les aumôniers des hôpitaux.
Gambetta l'à di~ le cléricalisnte,.c'est l'ennemi, et
depuis lors, c'est à qui trappera lu plus fort snr la
tète de Turc créée par cet ~minelll homme d'Elllt.
Les corporations les plus vénérées, celles qui ont
rondu et reiidtiit encore les servicus les plus inconleslnblcs,
les (lévoûnients les lllus sublimes,. sont
précisément ceux qui ont le privilège d'oyeuter avec
le l'lus d'ensemblo les coteries prétendues libérales
du jour. On dirait quo la Franco est menacée iit 1\
par les Prussions, mais par des régilllcnis do Jésuites,
ot quo notro plus grand onnoml n'est pas Bismarck
mais le pape. On prétond amélioror l'iustrnctian en