Mazon, Albin (1828-1908). Voyage au pays ... - Beauzons.com

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rois de France leur avaient cédé cette partie de POc.
Oitanl0.
Les évêqucs répondaient que Pépin n'avait pu,
sans injustice, séparer 10 Vivarais des royaumos
d'Arles et de Bourgogneet que Conrad n'avait fait
que prendre ce qui lui appartenait en entrant à Viviers,
puisque le dernier roi de Bourgogno avait dit
il Othon Do tibi Vivarium.Ils rappelaient aussi que
dès t095, Bertrpnd, fils de Raymond do St-Gilles,
avait donné à Hélène sa femme, pour cadeau de
noces, la ville de Viviers avec son comté. Tout cela,
au moins, sur le papier.
On comprend que, sur ce terrain, le débat pouvait
durer longtemps, car on a toujours trouvé des chartes,
comme des avocats, pour toutes les causes, et
des deux côtés on a pu se donnerraison. Les savants
Dénédictins, auteurs de l'llistoire du Languedoc, n'y
ont pas manqué pour leur part, mais ils nous semblent
ètre allés un peu loin en soutonant que l'ambition
et l'intérêt personnel avaient seuls parlé les
é\'t~q\1cSde Viviersà refuser de reconnatlre l'autorité
des rois de Franco, successeurs des comtes do Toulouso.
Au reste, cette thèse a été victorieusement
réfutéo par M. Van der Haeghen (t), et un des faits,
cités par lui, nous semble décisif. SI-Louis ayant
(1)Ruhetchahitforiguaoorttaeant.la aouraainelAda empaeurt
d'Allamagee surle Virarai~duIl' nuX!V' .ièd" par Ph. Van
derUalllbeo, Béziers1880.