Mazon, Albin (1828-1908). Voyage au pays ... - Beauzons.com

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\'9ire mesme qu'il nous soit bien scéant de nous
plaindre. »
Colletet critique le style de Jacques de Romieu
comme barbare, raJJoteux et fort dur. C'était, I.Íit-il,
un docte écdvain, mais il n'avait pas sacrifié aux
Grâces. Et Colletct u'a pas tout-à-fait tort. Le style
do Marie de Romieu nous pori1ttbien supérieur. On
y sent, il est vrai, l'imifatiQnpartout, mois'a forme
est rpmarquablo pour l'époque. La plupart de ses
petitspoèmes n~étaient pas évidemment destinés à
sortir d'un cerclo d'amis. Marie do Romieu semble
aussi avoir écrit des exercicc~liltéraires plutôt que
des impressions personnelles. Quant au caraotère hyperbolique
des louanges adr('ssécs aux Tournon ou
aux Joyeuse,le frère et la sceur peuvent se donper la
main. C'était la mode et pout-btre cet abus dos
louanges valait-il encore mieux que l'excès do:dénigrement
qui a prévalu depuis. La bel~esprit d'alors
était aussi bien loin de ce quo nous appelons aujourd'hui
le bon goM. C'était une futour d'anagramllll's
et autres jeux d'e¡;prit (lui nous paraissent
pitoyables, mais dont délectalotit les 'lettrés d'alors
au lendemAindes siècles de barbarie. Sommesnous
plus spirituels, du reste, avec nos calembours '1
Il faut avoir lu nos, ,'ient poètes pour bien comprendre
la réaction puristo dd Mallierbeet les anathèmes
de 1lolloan. Moislour lecture fait aussi comprondre
les sonices que, malgré tous leurs défauls, ils ont