Mazon, Albin (1828-1908). Voyage au pays ... - Beauzons.com

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Voici une dit le gard~champ~tre,
nous pouvons entrer.,
Non 1 répondit l'Autrichien visiblement émo-
tionné. Un peu plus loin, nous en trouverons bien
une autre.
Et, sans aucune hésitation, il s'engage, dans la
ruelle qui aboutit sur la place de l'église, où se
trouvait le cabaret de 80)'el'.
Les rues du étaient presque désertes; tout
le monde travaillait à la vendange. Boyer, sa
femine, ses oufauts, étaient, comme les autres, occupés
à leurs vignes. Ils avaient laissé l'auberge sous
la garcle de la vieille mire, dont les yeux, comme.
les jambes, étaient fort ,Waiblis par l'nge,
Le sous-utlicier, suivi par le garde-c6ampèlre stu-
pétait, entre dans la salle do la Précetiterie, puis
dans la cuisino qui venait après et, sans s'y arrêter,
pénètro dans la pièce du fond oit il s~ jette sur un
siège, près d'unc table, en s'appu~'ant la têle dans les
mains.
La'vieille cabaretière, surprise, presque effrayée,
suit en lrcmblaut cet étranao visiteur, Le garde lui
demande une bouteille de muscat, qu'elle apporte
avec dos verres; liuis elle 50 Mie do revclIÎI' daus la
premièro salle. Elle 50 sontail mal à l'aise avec ct'
soldat étranger.
Celui-ci, sur l'invil¡¡tion réiléréo de son compagnou,
relèvo enfin la tète et saisit sou verre plein. Au