Mazon, Albin (1828-1908). Voyage au pays ... - Beauzons.com

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j'ai ouy dire que vous faites battl'e de monoye de faux
aloyet quo d'icelle vous payez vos massons et manŒuvres,
n'estanl pas moyens qu'avec si peu de
revenu vous ayez les besoins de fafre tant et de si
beaux bastiments. )J«Pour lors leditseignelll'é\'esque
réponditqu'on l'avait accusé faussement et que s'il
plaisoit à Sa Majesté d'avoyr patieuce, il lui feroit
voir avant que sortir de DOllzère que son ménage et
son économie lui fournissoyenl assez de moyens nOIl
pas tant seulement de fayre de semblables édifices il
ceux qu'il avaitdéjà faits, mais encore de plus magnifiques.
Le Roy fut curieux de Jo voyr. Ledit seignenr
lu), montra son vignoblo qui tenoit un graud
pays, très-grande quantité de troupes 110moutons,
brebis, ehèvres, bœufs, vaches et d'autres denrées,
ce qui fut cause que le Roy l'en estima davantage et
blasma grandement ses ennemis, (1)
rrauçois 1" voulut aller à Viviers où il fut reçu magnifiquemont,
mais il remarqua au fronton de la catladralo
et ailleurs les armes imp6riules qu'on avait
négligé de dél1'uÎl'e, et Hlil operol' cette destl'lletion
sous ses veux. JI acheta à l'évèque ChMenulloufqu'il
fit fortifiel'. En 1)~it-taiit, il dit à Claude de Touruon
CIAdieu, on m'avait dit du mal de vous j'avais tOl't
de Jo croire. Vous ètes un bon abbé, Puissent vous
ressembler tous ceux do mon royaume. I'riez pour
le succès de mes armes. 1)
(1) Mémoire.du chanoinede Banne.