Mazon, Albin (1828-1908). Voyage au pays ... - Beauzons.com

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glise de Viviers, mais seulement en i 149ou H~O,
alors que du siège archiépiscopal de Vienne, il passa
au siègepontifical. Les chroniqueurs constatent qu'en
travaillant au choetrr de l'église, l'évêque Léodegaire
découvrit un grand nombre de reliques qui avaient
été ré~nies et placées là par ses prédécesseurs.
Maisla restauration de la cathédrale fut surtout
l'œuvrtl de Claude do Tournon et l'on pèut voir dans
deBanne la description dece qu'étaitalors ce magnifique
bâtiment. Il yavait, cutr'autres choses. sur l'entrée
du chœur, une tribune ou jubé uù l'on chantait
l'Evangile, et sur cette tribune un autel dédié à St-
Martin. En ce temps-1à, l'église était à trois nefs
supportées parsix gros piliers et à chaque pilier il
avait an autel.
En 4561. les huguenots maUresde Viviers, détruisirent
les trois nefs, et le chœur, dont on avait aussi
commencé la démolition, 'Je fut sauvé quo par un
accident arrivé à l'un des démolisseurs. Celui-ci
ayant fait une chute mortelle, ses compagnons, frappés
de terreur, no voulurent plus, malgré les excitations
d'Albert Noé, cOl}tinuerleur couvre.
Les huguenots démolirent aussi en 4567 toutes les
maisons du château, excepté cinq qui appartenaient
à des chanoines ayant d.esparents parmi eux.
A partir de 1598,les chanoines firent relever la
cathédrale dont le chœur était resté. C'estle précempteur
Françoisltonnier, de Pierrelatte, qui fut chArgé