2|2007 # 50

a r c h i t e c t u r e
Deux habitations en béton cellulaire
Un premier projet en béton cellulaire est
réalisé en juillet 2005. Denis Heuschling explicite
: «L’ossature du projet est métallique
et, les façades latérales sont pourvues de
dalles Hebel de 24 et 15 cm sur certaines
desquelles sont ajoutés un isolant et
un bardage de cèdre. La composition
est dynamique : les bandeaux vitrés, le
bardage horizontal et les dalles Hebel sont
terriblement complémentaires. Les deux
pignons sont composés pour leur part
d’une ossature en bois renforcée de laine
minérale et recouverte d’un bardage. La
cage d’escalier est en blocs de béton, pour
contreventer l’ensemble de l’ossature.»
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Le concept ? «Une maison vite construite,
avec un budget très serré.» (Parution «Bâtir
à bon budget», Ed. Standaard/2voor5).
L’utilisation d’une technique industrielle
permet en outre d’exprimer par l’architecture
les lignes de charge et de travailler
avec un minimum de murs porteurs :
«Comme il n’y en a aucun à l’intérieur, on
dispose de grands plateaux et la possibilité
de cloisonner soi-même par la suite réduit
naturellement le coût.» Le dernier étage
a donc été conçu pour être aménagé au
fur et à mesure de l’agrandissement de la
famille et de son budget.
Des dalles Hebel ont été utilisées dans ce projet afin de répondre au desiderata de départ: «une
maison vite construite, avec un budget très serré». L'utilisation d'une technique industrielle permet
d'exprimer par l'architecture les lignes de charge et de travailler avec un minimum de murs
porteurs. Les dalles Hebel sont parées d'un isolant et d'un bardage de cèdre ou d'un crépi.
Le projet a aussi fait l’objet d’une réflexion
par rapport à l’orientation solaire et à la
fonctionnalité des espaces. La cuisine a été
installée à l’Est, pour profiter des premiers
rayons du matin, tandis que le séjour se
trouve au sud-ouest, ce qui lui confère de
la luminosité la plupart du temps durant
son utilisation.