2|2007 # 50

c o n s t r u c t i o n
Les murs des immeubles à appartements ont été construits
en éléments Silka de 90 x 60 cm, sur 30 cm d'épaisseur.
Cordon ombilical
À ce jour, le plus grand projet conçu par
Progimat est Chambord, dans la rue des
Prés à Waremme. Proche de la frontière
linguistique, cette commune, bien desservie
par l'autoroute E 40 Liège-Bruxelles et
par chemin de fer (relations fréquentes et
régulières vers la capitale et la Cité Ardente
avec sa gare TGV internationale) devient un
lieu de résidence de plus en plus attrayant.
Le terrain réservé pour Chambord, d'une
superficie de 1 ha, est totalement vide. Il
jouxte un cadre de verdure d'un incontestable
intérêt pour les futurs habitants,
et représente une plus-value indiscutable.
Le site est relié par un sentier piéton
au centre-ville et à la gare, à moins de
cinq minutes de marche. Une large rue à
l'arrière des bâtiments facilite l'accès aux
services de déménagement et éventuellement
aux pompiers.
Le projet, signé par l'architecte Vonèche
(lui aussi de Waremme), compte 133
appartements répartis dans trois bâtiments
de six étages chacun. La construction
s'effectuera en non moins de 8 phases,
chacune prévoyant un accès séparé.
Chaque bâtiment disposera d'un accès
46
pour personnes moins valides. Les ascenseurs
sont spacieux, d'une capacité de 8
personnes.
La plupart des appartements sont de type
deux chambres à coucher (certains n'en
ont qu'une et d'autres trois), sur 102 m 2 de
surface habitable complétée d'une terrasse
d'une douzaine de mètres carrés. En outre,
il est possible d'acheter une cave. Quelques
candidats ont décidé d'acquérir deux
appartements pour n'en faire qu'un. Ces
unités de logement couvrent alors 170 m 2
de surface habitable plus une terrasse,
certaines vont même jusque 185 m 2 avec
deux terrasses de 12 m 2 .
Progimat intègre un système d'aspiration
centrale avec moteur en toiture pour les
salles de bains, toilettes, débarras et hottes
de cuisine. Toutes les fenêtres sont percées
de grilles de ventilation.
Le projet initial avait prévu des places
de stationnement à ciel ouvert, mais la
clientèle réclamant des garages fermés,
les plans ont été modifiés. Des garages se
trouvent le long d'un large chemin partiellement
tracé en sous-sol, d'autres sont à
l'extérieur du bâtiment. «Cela permettra de
créer une voirie de liaison souterraine entre
les bâtiments. Nous avons prévu un garage
par unité de logement, tous sont équipés
de l'éclairage et d'un branchement électrique
suffisant pour des machines et outils
de bricolage.»
Les toits de garages planes sont plantés de
verdure et d'une couverture en sedum. «Si
nous étions de l'autre côté de la frontière
linguistique, nous aurions reçu des
subsides publics, mais pas en Wallonie»,
regrette François Bronckaers. «Nous avons
pourtant privilégié cette solution parce
qu'elle embellit le cadre et sert de tampon
de réception des eaux de pluie, qui s'écoulent
progressivement vers les conduites et
égouts.»
Fin juin 2007, 90 appartements étaient
déjà terminés, dont 70 habités. «Nous
attirons une clientèle très variée», souligne
M. Bronckaers. «Il y a des célibataires et
de jeunes familles, mais aussi des couples
plus âgés qui ont revendu leur villa ou
leur grande maison unifamiliale, et même
quelques vieillards. Notre doyen est octogénaire!»
85 % des acheteurs occupent
eux-mêmes leur appartement.