2|2007 # 50

a r c h i t e c t u r e
Lumière naturelle
Etant donné les petits gabarits du rez,
l'espace a été exploité en sous-sol. «Dès
le départ, j'avais envie d'aménager les
bureaux dans la cave et de jouer sur les
prises de lumière naturelle.» La plupart
des fenêtres donnent sur des murs blancs,
utilisés comme réflecteurs dans la cour. Ca
et là, on trouve des puits de lumière. «On
mise également sur la lumière indirecte,
pour éviter un éclairage trop cru, comme
on travaille beaucoup sur ordinateur.»
Autre avantage de travailler en sous-sol,
la température y reste plus ou moins constante:
modérée en été, tandis qu'en hiver,
il y fait plus chaud que dans les autres
pièces.
L'architecte justifie le recours aux matériaux
Ytong par «une facilité technique, car cela
permet d'utiliser les linteaux en U dans
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lesquels le béton a été coulé et de jouer
sur le côté flottant. On n'est pas bloqué
par la structure. Autre avantage, on se rend
vite compte de l'état d'avancement du
chantier.»
A l'origine composée de neuf membres,
l'équipe fut progressivement réduite à
quatre. «L'espace est devenu trop grand
pour nous, poursuit l'architecte, mais on s'y
habitue.» Le rez s'est ainsi mué en espace
polyvalent qui sert aussi bien pour les
réunions de travail que pour des dîners,
des drinks avec des parents de l'école des
enfants ou des soirées entre amis. Un souci
particulier a été apporté à chaque détail, et
au mobilier, très étudié, avec des pièces de
Eames ou de Le Corbusier.
Le bureau de Dirk De Leeuw est devenu
sa carte de visite. Trois habitations lui ont
été commandées dans le même esprit. «En
tant que photographe, le client était très
sensible à la lumière et aux volumes. On a
joué sur les combinaisons possibles avec
les blocs Ytong. Son habitation personnelle
revêt 4 façades, tandis que les deux autres,
destinées à être vendues, sont mitoyennes
(2 et 3 façades). Elles ont trouvé acquéreur
dans le mois qui a suivi la mise en vente.»
L'architecte justifie encore le recours aux
matériaux Ytong par une facilité technique.