Meta Sys
Fondée en 1984 par Guy Vromman, Meta System n’a cessé de s’étendre, à petite échelle. De taille familiale, cette société de constructions industrielles à ossature métallique compte aujourd’hui une vingtaine de personnes dont la fonction, spécifique, s’adapte aux évolutions technologiques. «J’ai commencé seul en 1983, j’étais alors représentant dans une firme de construction, ensuite la firme a fait faillite. J’ai démarré petitement. Je construisais principalement des étables, je vendais également du matériel et de l’équipement (machines à traire...).» Puis, il y a une quinzaine d’années, notre société s’est tournée vers l’industriel et a construit de plus en plus de bâtiments, ce qui a nécessité plus d’espaces de production et... deux déménagements. Et les activités se sont diversifiées! «Aujourd’hui, on dessine, on fabrique, on monte, et on a gardé une équipe de maçons.» L’informatique allège les tâches Chaque tâche est bien répartie entre les membres. Alors que Guy Vromman gère la vente et l’aspect administratif de la société avec une secrétaire, son neveu et associé Etienne Vromman ainsi que son fils Xavier, s’occupent des chantiers et tout ce qui est questions techniques. Un graphiste, Jean-François Squiflet, réalise les devis et dessins et passe les commandes. Enfin, un ingénieur indépendant redessine les projets sur un programme spécifique, ce qui permet d’économiser un traceur. «Dès qu’il a redessiné, le projet peut être réalisé dans les moindres détails, avec les boulons et toutes les autres pièces», relève Jean-François Squiflet. «L’ingénieur envoie les plans Ce bâtiment, rénové à partir des produits Hebel, renferme un commerce de 1<strong>50</strong> m² et deux appartements de 75 m². Coût global : 1<strong>50</strong>.000 euros. par mail, et ensuite je découpe virtuellement les pièces et les place dans un autre programme, avant que le chef d’atelier ne les découpe réellement.» De même, pour les poutres qui sont commandées par voie électronique. Elles sont coupées sur mesure, ce qui ne requiert pas de stockage, d’où un gain d’espace substantiel et de plus, cette façon de travailler n'entraîne ni déchets, ni oxydation. Guy Vromman se félicite de cette évolution: «évidemment, il y a un coût à tout cela, mais c’est un choix: on gagne du temps, de l’espace, on utilise moins de personnel. Avant, on devait répertorier et traiter les matières. Maintenant, tout est bien propre! Une fois les poutres assemblées, on les peint ici avec de la peinture à l’eau, nonpolluante.» Un minimum d’effectifs donc, pour un maximum d’efficacité. 83