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2|2007 # 50

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Fondée en 1984 par Guy Vromman,<br />

Meta System n’a cessé de s’étendre,<br />

à petite échelle. De taille familiale,<br />

cette société de constructions industrielles<br />

à ossature métallique compte<br />

aujourd’hui une vingtaine de personnes<br />

dont la fonction, spécifique, s’adapte<br />

aux évolutions technologiques.<br />

«J’ai commencé seul en 1983, j’étais alors<br />

représentant dans une firme de construction,<br />

ensuite la firme a fait faillite. J’ai démarré<br />

petitement. Je construisais principalement<br />

des étables, je vendais également<br />

du matériel et de l’équipement (machines<br />

à traire...).»<br />

Puis, il y a une quinzaine d’années, notre<br />

société s’est tournée vers l’industriel et a<br />

construit de plus en plus de bâtiments, ce<br />

qui a nécessité plus d’espaces de production<br />

et... deux déménagements.<br />

Et les activités se sont diversifiées!<br />

«Aujourd’hui, on dessine, on fabrique,<br />

on monte, et on a gardé une équipe de<br />

maçons.»<br />

L’informatique allège les tâches<br />

Chaque tâche est bien répartie entre les<br />

membres. Alors que Guy Vromman gère la<br />

vente et l’aspect administratif de la société<br />

avec une secrétaire, son neveu et associé<br />

Etienne Vromman ainsi que son fils Xavier,<br />

s’occupent des chantiers et tout ce qui<br />

est questions techniques. Un graphiste,<br />

Jean-François Squiflet, réalise les devis et<br />

dessins et passe les commandes. Enfin, un<br />

ingénieur indépendant redessine les projets<br />

sur un programme spécifique, ce qui<br />

permet d’économiser un traceur. «Dès qu’il<br />

a redessiné, le projet peut être réalisé dans<br />

les moindres détails, avec les boulons et<br />

toutes les autres pièces», relève Jean-François<br />

Squiflet. «L’ingénieur envoie les plans<br />

Ce bâtiment, rénové à partir des produits Hebel, renferme un commerce<br />

de 1<strong>50</strong> m² et deux appartements de 75 m². Coût global : 1<strong>50</strong>.000 euros.<br />

par mail, et ensuite je découpe virtuellement<br />

les pièces et les place dans un autre<br />

programme, avant que le chef d’atelier ne<br />

les découpe réellement.»<br />

De même, pour les poutres qui sont commandées<br />

par voie électronique. Elles sont<br />

coupées sur mesure, ce qui ne requiert pas<br />

de stockage, d’où un gain d’espace substantiel<br />

et de plus, cette façon de travailler<br />

n'entraîne ni déchets, ni oxydation. Guy<br />

Vromman se félicite de cette évolution:<br />

«évidemment, il y a un coût à tout cela,<br />

mais c’est un choix: on gagne du temps,<br />

de l’espace, on utilise moins de personnel.<br />

Avant, on devait répertorier et traiter les<br />

matières. Maintenant, tout est bien propre!<br />

Une fois les poutres assemblées, on les<br />

peint ici avec de la peinture à l’eau, nonpolluante.»<br />

Un minimum d’effectifs donc,<br />

pour un maximum d’efficacité.<br />

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