2|2007 # 50

a r c h i t e c t u r e
Autre: la gare de Godarville, qui devrait
bientôt abriter six logements. Racheté par la
commune, le bâtiment posait des problèmes
en termes de sécurité. Des subsides ont
été accordés par la (Société du logement)
SWL en vue de sa réhabilitation. Renaud
Eloy, architecte chargé du projet, explique:
«L'enveloppe extérieure est conservée.
La toiture avait été rénovée et les châssis
remplacés. Notre travail consiste plus en la
finition (réaménagement, cloisonnement,
équipement...). Et, comme la partie que l'on
devait rehausser n'est pas stable, nous allons
la remonter en blocs Ytong plus légers et plus
isolants.» Il appuie: «Ytong, en murs porteurs,
dicte l'architecture, permet d'exprimer une
certaine liberté de création et de solutionner
pas mal de problèmes à moindres coûts.»
Des cas de figure divers, donc, que le
jeune architecte considère comme autant
d'opportunités de «ne pas refaire la même
chose» au sein de l'Atelier. Ici, on peut aussi
bien plancher sur une fermette à Lasne que
sur une extension d'hôpital ou un aménagement
de bureaux (un parking).» Ce qui favorise
encore la rencontre d'autres milieux: «Dans
l'hospitalier, on découvre d'autres métiers, on
rencontre des médecins, des infirmières, etc,
pour la gestion du projet. Il est important de
pouvoir dialoguer avec les maîtres d'ouvrage
et de contribuer, par l'architecture, à une
humanisation des lieux de soins. On ne peut
se permettre de faire une architecture pour
se faire plaisir. Notre rôle d'acteur actif pour
le «mieux vivre» de la société est bien plus
essentiel.»
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La qualité de l'espace est prise en compte
dans chaque projet, même sur des terrains
très exigus. Exemple, deux chambres sont
comprises dans un 112 m2.