Sous le Signe de l'Abondance - Journal Vers Demain
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12 Chapitre 2<br />
ployé, plus indépendant, à cause <strong>de</strong> son minimum vital assuré, serait<br />
mieux à même d’exiger <strong>de</strong>s conditions raisonnab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> travail.<br />
La concurrence effrénée, créée par un système où <strong>le</strong>s industriels<br />
doivent se disputer <strong>le</strong> pouvoir d’achat insuffisant qui existe,<br />
n’aurait plus sa raison d’être. Le patron comprendrait ieux que son<br />
intérêt est lié à celui <strong>de</strong> son employé. L’harmone entre <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux<br />
serait facilitée et <strong>le</strong>s causes <strong>de</strong> grèves supprimées.<br />
Pour vous, professionnels<br />
Le pouvoir d’achat, augmenté par <strong>le</strong> Crédit Social au niveau <strong>de</strong><br />
toute la production, services autant que marchandises, ferait recourir<br />
aux bons services <strong>de</strong>s professionnels chaque fois que <strong>le</strong> besoin<br />
s’en fait sentir.<br />
Ce serait aussi <strong>le</strong> moyen efficace d’éviter l’étatisation <strong>de</strong>s<br />
professsions, et par conséquent <strong>de</strong> conserver à chacun la liberté<br />
d’exercer sa profession sans <strong>de</strong>venir un fonctionnaire <strong>de</strong> l’Etat.<br />
Comme <strong>le</strong>s autres citoyens, en plus <strong>de</strong> ses honoraires, <strong>le</strong> professionnel<br />
toucherait son divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> national, ainsi que tous <strong>le</strong>s<br />
membres <strong>de</strong> sa famil<strong>le</strong>.<br />
Mais <strong>le</strong>s fonctionnaires?<br />
Pour vous, fonctionnaires<br />
Les fonctionnaires n’auraient plus la crainte <strong>de</strong> la guillotine.<br />
D’abord, la guillotine perdrait son tranchant, avec une variété <strong>de</strong><br />
carrières ouvertes pour tous <strong>le</strong>s goûts et toutes <strong>le</strong>s aptitu<strong>de</strong>s. Si<br />
l’on s’accroche tant aux positions dans <strong>le</strong> service civil aujourd’hui,<br />
c’est que l’on craint <strong>le</strong> chômage en en sortant.<br />
Puis, <strong>le</strong> fait même <strong>de</strong> la multiplicité <strong>de</strong>s carrières dans <strong>le</strong> commerce,<br />
l’agriculture et l’industrie, ôterait l’appétit <strong>de</strong> l’emploi au<br />
service du gouvernement à bien <strong>de</strong>s aspirants qui remplissent <strong>le</strong>s<br />
anti-chambres aujourd’hui. Le fonctionnaire actuel aurait d’autant<br />
moins à craindre d’être déplacé.<br />
Pour vous, commerçants et industriels<br />
Le marchand du coin ne sera certainement pas fâché <strong>de</strong> voir<br />
ses clients acheter plus et payer mieux.<br />
L’industrie est active lorsqu’el<strong>le</strong> écou<strong>le</strong> ses produits. Avec un<br />
pouvoir d’achat maintenu au niveau nécessaire chez <strong>le</strong>s consommateurs,<br />
l’industrie est assurée d’un marché domestique permanent.<br />
Quant aux exportations, el<strong>le</strong>s seraient facilitées du fait que <strong>le</strong>s