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Sous le Signe de l'Abondance - Journal Vers Demain

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133 Chapitre 29<br />

qu’on refuse à chacun sa part <strong>de</strong> revenu <strong>de</strong> cette propriété commune,<br />

que <strong>de</strong>s biens se per<strong>de</strong>nt, sont détruits sous <strong>le</strong>s yeux d’une<br />

multitu<strong>de</strong> qui en a besoin.<br />

Le divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> national<br />

Un capitaliste touche <strong>de</strong>s divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s quand son capital produit,<br />

même si ce n’est pas lui qui fait l’ouvrage.<br />

De même, chaque citoyen, du berceau à la tombe, étant capitaliste,<br />

co-propriétaire d’un capital commun, doit tirer un divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong><br />

sur ce capital commun lorsque ce capital commun produit. Il doit<br />

tirer son divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> à titre <strong>de</strong> capitaliste, pas à titre <strong>de</strong> travail<strong>le</strong>ur.<br />

Lorsqu’il travail<strong>le</strong>, il touche un salaire; mais, en plus <strong>de</strong> son salaire<br />

s’il travail<strong>le</strong>, et sans salaire s’il ne travail<strong>le</strong> pas, il doit tirer son divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong><br />

sur un capital qui lui appartient. Ce capital lui appartient<br />

en commun avec tous ses concitoyens; et c’est pourquoi tous et<br />

chacun ont droit au même divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> en ce qui concerne ce capital<br />

commun <strong>de</strong>venu productif.<br />

Comprend-on maintenant pourquoi <strong>le</strong>s créditistes <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt<br />

un divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> national?<br />

Et <strong>le</strong>s faits <strong>le</strong>ur donnent tel<strong>le</strong>ment raison, que, pour alimenter la<br />

production mo<strong>de</strong>rne, il faut absolument en donner beaucoup quelque<br />

part. On la donne sur la tête <strong>de</strong>s ennemis en temps <strong>de</strong> guerre,<br />

sous forme <strong>de</strong> bombes et d’obus. On la donne aux rivières, au feu,<br />

à la mer, aux égouts, à l’oisiveté déprimante en temps <strong>de</strong> paix, sous<br />

forme <strong>de</strong> produits détruits ou sous forme <strong>de</strong> chômage abject. Dans<br />

<strong>le</strong> premier cas, on tue <strong>de</strong>s frères humains d’une autre nation. Dans<br />

<strong>le</strong> second cas, on anémie et on tue <strong>de</strong>s frères à côté <strong>de</strong> soi.<br />

La science sans <strong>le</strong> Crédit Social est un suici<strong>de</strong> pour l’humanité.<br />

Avec <strong>le</strong> Crédit Social, el<strong>le</strong> mettrait l’abondance, la joie et la paix<br />

dans <strong>le</strong>s maisons et <strong>le</strong>s nations.

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