Sous le Signe de l'Abondance - Journal Vers Demain
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2 2 Chapitre 52<br />
ciaux: é<strong>le</strong>ver <strong>le</strong>ur famil<strong>le</strong>, pratiquer <strong>le</strong>ur religion (connaître, aimer<br />
et servir Dieu), venir en ai<strong>de</strong> à <strong>le</strong>ur prochain. E<strong>le</strong>ver <strong>de</strong>s enfants est<br />
<strong>le</strong> travail <strong>le</strong> plus important au mon<strong>de</strong>, mais parce que la femme qui<br />
reste au foyer pour é<strong>le</strong>ver ses enfants ne reçoit pas <strong>de</strong> salaire, on<br />
considère qu’el<strong>le</strong> ne fait rien, qu’el<strong>le</strong> ne travail<strong>le</strong> pas!<br />
Etre libéré <strong>de</strong> la nécessité <strong>de</strong> travail<strong>le</strong>r pour produire <strong>le</strong>s biens<br />
essentiels à la vie ne signifie aucunement paresse. Cela signifie tout<br />
simp<strong>le</strong>ment que l’individu est alors en position <strong>de</strong> choisir l’activité<br />
qui l’intéresse. <strong>Sous</strong> un système <strong>de</strong> Crédit Social, il y aura une floraison<br />
d’activités créatrices. Par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s gran<strong>de</strong>s inventions,<br />
<strong>le</strong>s plus grands chefs-d’oeuvre <strong>de</strong> l’art, ont été accompli dans <strong>de</strong>s<br />
temps libres. Comme <strong>le</strong> disait C. H. Douglas:<br />
«La majorité <strong>de</strong>s gens préfèrent être employés — mais dans<br />
<strong>de</strong>s choses qu’ils aiment plutôt que dans <strong>de</strong>s choses qu’ils n’aiment<br />
pas. Les propositions du Crédit Social ne visent aucunement à<br />
produire une nation <strong>de</strong> paresseux... Le Crédit Social permettrait<br />
aux gens <strong>de</strong> s’adonner aux travaux pour <strong>le</strong>squels ils sont qualifiés.<br />
Un travail que vous faites bien est un travail que vous aimez, et un<br />
travail que vous aimez est un travail que vous faites bien.»<br />
La misère en face <strong>de</strong> l’abondance<br />
Dieu a mis sur la terre tout ce qu’il faut pour nourrir tout <strong>le</strong> mon<strong>de</strong>.<br />
Mais à cause du manque d’argent, <strong>le</strong>s produits ne peuvent plus<br />
joindre <strong>le</strong>s gens qui ont faim: <strong>de</strong>s montagnes <strong>de</strong> produits s’accumu<strong>le</strong>nt<br />
en face <strong>de</strong> millions qui meurent <strong>de</strong> faim. C’est <strong>le</strong> paradoxe<br />
<strong>de</strong> la misère en face <strong>de</strong> l’abondance:<br />
«Quel cruel paradoxe <strong>de</strong> vous voir si nombreux ici même en<br />
détresse financière, vous qui pourriez travail<strong>le</strong>r pour nourrir vos<br />
semblab<strong>le</strong>s, alors qu’au même moment la faim, la malnutrition<br />
chronique et <strong>le</strong> spectre <strong>de</strong> la famine touchent <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> gens<br />
ail<strong>le</strong>urs dans <strong>le</strong> mon<strong>de</strong>.» (Jean-Paul II aux pêcheurs, St. John’s,<br />
Terre-Neuve, 12 septembre 1984.)<br />
«Jamais, plus jamais la faim! Mesdames et messieurs, cet<br />
objectif peut être atteint. La menace <strong>de</strong> la faim et <strong>le</strong> poids <strong>de</strong> la<br />
malnutrition ne sont pas une fatalité inéluctab<strong>le</strong>. La nature n’est<br />
pas, en cette crise, infidè<strong>le</strong> à l’homme. Tandis que, selon l’opinion<br />
généra<strong>le</strong>ment acceptée, 50% <strong>de</strong>s terres cultivab<strong>le</strong>s ne sont<br />
pas encore mises en va<strong>le</strong>ur, <strong>le</strong> fait s’impose du scanda<strong>le</strong> d’énormes<br />
excé<strong>de</strong>nts alimentaires que certains pays détruisent périodiquement<br />
faute d’une sage économie qui en aurait assuré une<br />
consommation uti<strong>le</strong>.