24.06.2013 Views

Sous le Signe de l'Abondance - Journal Vers Demain

Sous le Signe de l'Abondance - Journal Vers Demain

Sous le Signe de l'Abondance - Journal Vers Demain

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

9 Chapitre 22<br />

poursuite <strong>de</strong> chaque âme vers une <strong>de</strong>stinée qui doit être sienne<br />

pour toute l’éternité. Et <strong>le</strong> Pape a dit ce qu’il <strong>de</strong>vait dire. On a, hélas!<br />

trop peu fait écho à sa voix, et la dictature dénoncée a consolidé<br />

davantage ses positions <strong>de</strong>puis. Les allégements qu’el<strong>le</strong> peut avoir<br />

permis ne l’ont été que pour maintenir un pouvoir dont <strong>le</strong>s effets<br />

étaient <strong>de</strong>venus d’une évi<strong>de</strong>nce diffici<strong>le</strong> à masquer.<br />

C’est qu’en effet, <strong>le</strong> retour subit d’un flot <strong>de</strong> sang dans un organisme<br />

économique qui en était presclue entièrement dépourvu <strong>de</strong>puis<br />

<strong>de</strong>s années, ne pouvait manquer d’impressionner même ceux<br />

qui en ignoraient <strong>le</strong> mécanisme. Ce coup fulgurant s’est produit<br />

en septembre 1939. La veil<strong>le</strong>, un organisme économique exsangue<br />

paralysait tous <strong>le</strong>s pays évolués. La déclaration <strong>de</strong> guerre, à laquel<strong>le</strong><br />

allaient participer ces mêmes pays, amenait subitement tout <strong>le</strong><br />

sang, tout l’argent, tout <strong>le</strong> crédit financier dont ces nations auraient<br />

besoin pendant six années réclamant la mise en oeuvre <strong>de</strong> toutes<br />

<strong>le</strong>urs ressources humaines et matériel<strong>le</strong>s.<br />

Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s gouvernements<br />

Le pouvoir monétaire, c’est <strong>le</strong> pouvoir d’émettre l’argent et <strong>le</strong><br />

crédit <strong>de</strong> la nation; <strong>le</strong> pouvoir <strong>de</strong> conditionner la mise en circulation<br />

<strong>de</strong> cet argent et <strong>de</strong> ce crédit; <strong>le</strong> pouvoir <strong>de</strong> déterminer la durée <strong>de</strong><br />

circulation <strong>de</strong> ce crédit financier; <strong>le</strong> pouvoir d’en réclamer <strong>le</strong> retour<br />

à terme fixé d’avance sous peine <strong>de</strong> confiscation <strong>de</strong> biens qui sont<br />

<strong>le</strong> fruit du travail <strong>de</strong>s confisqués; <strong>le</strong> pouvoir d’assujettir <strong>le</strong>s gouvernements<br />

eux-mêmes, fixant pour eux aussi <strong>le</strong>s conditions <strong>de</strong><br />

libération et <strong>de</strong> retour, exigeant comme garantie <strong>le</strong> pouvoir qu’ont<br />

tous <strong>le</strong>s gouvernements <strong>de</strong> taxer, <strong>le</strong>urs citoyens.<br />

Or, ce crédit financier, cet argent, c’est la permission <strong>de</strong> mettre<br />

en oeuvre la capacité <strong>de</strong> production, non pas <strong>de</strong>s contrô<strong>le</strong>urs, mais<br />

<strong>de</strong> la population du pays. Les contrô<strong>le</strong>urs <strong>de</strong> l’argent et du crédit,<br />

eux, ne font pas pousser une tige <strong>de</strong> blé, ne produisent pas une<br />

paire <strong>de</strong> chaussures, ne fabriquent pas une seu<strong>le</strong> brique, ne creusent<br />

pas un trou <strong>de</strong> mine, ne pavent pas un pouce carré <strong>de</strong> route.<br />

C’est la population du pays qui fait tout cela. C’est donc son propre<br />

crédit réel. Mais pour pouvoir s’en servir, il faut <strong>le</strong> consentement<br />

<strong>de</strong>s contrô<strong>le</strong>urs du crédit; du crédit financier, qui n’est que l’inscription<br />

dans <strong>le</strong> livre <strong>de</strong> la banque <strong>de</strong> chiffres, représentant la va<strong>le</strong>ur du<br />

crédit réel <strong>de</strong> la nation.<br />

La plume du banquier qui consent ou s’objecte à donner à<br />

<strong>de</strong>s particuliers, à <strong>de</strong>s compagnies, aux gouvernements, <strong>le</strong> droit<br />

<strong>de</strong> mobiliser <strong>le</strong>s compétences, <strong>le</strong>s bonnes volontés, <strong>le</strong>s ressources

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!