Sous le Signe de l'Abondance - Journal Vers Demain
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200 Chapitre 40<br />
matériaux, <strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>urs pour <strong>le</strong> réaliser?» Si oui, l’argent viendrait<br />
automatiquement financier cette production nouvel<strong>le</strong>. La population<br />
canadienne pourrait réel<strong>le</strong>ment vivre selon ses véritab<strong>le</strong>s<br />
moyens, <strong>le</strong>s moyens physiques, <strong>le</strong>s possibilités <strong>de</strong> production. En<br />
d’autres mots, tout ce qui est physiquement possib<strong>le</strong> serait rendu<br />
financièrement possib<strong>le</strong>. Il n’y aurait plus à proprement par<strong>le</strong>r <strong>de</strong><br />
problèmes financiers, la seu<strong>le</strong> limite serait la capacité <strong>de</strong> production<br />
du pays. Le gouvernement pourrait financer tous <strong>le</strong>s développements<br />
et programmes sociaux que la population réclamerait et<br />
qui seraient physiquement réalisab<strong>le</strong>s.<br />
L’éducation du peup<strong>le</strong> par <strong>Vers</strong> <strong>Demain</strong><br />
Question: Si tout ce que vous venez <strong>de</strong> dire est vrai, et qu’un<br />
système d’argent social, un argent créé par un organisme gouvernemental<br />
au nom <strong>de</strong> la société, soit si bénéfique, alors pourquoi<br />
<strong>le</strong> gouvernement fédéral ne l’applique-t-il pas immédiatement?<br />
Réponse: Constitutionnel<strong>le</strong>ment, rien n’empêche <strong>le</strong> gouvernement<br />
<strong>de</strong> <strong>le</strong> faire immédiatement, il en a déjà <strong>le</strong> droit. C’est <strong>le</strong><br />
gouvernement souverain qui doit être responsab<strong>le</strong> <strong>de</strong> la politique<br />
monétaire du pays, et non pas <strong>de</strong>s compagnies privées, dont l’objectif<br />
n’est pas du tout <strong>le</strong> bien commun, mais <strong>le</strong>ur seul profit. Le 27<br />
juil<strong>le</strong>t 1961, Louis Rasminski, qui fut gouverneur <strong>de</strong> la Banque du<br />
Canada <strong>de</strong> 1961 à 1973, émettait <strong>le</strong> communiqué suivant, adressé<br />
au gouvernement:<br />
«Si <strong>le</strong> gouvernement désapprouve la politique monétaire menée<br />
par la Banque (du Canada), il a <strong>le</strong> droit et la responsabilité<br />
d’ordonner à la Banque quel<strong>le</strong> politique el<strong>le</strong> doit suivre... et la<br />
Banque <strong>de</strong>vrait avoir <strong>le</strong> <strong>de</strong>voir d’obéir à ces instructions.»<br />
Les gouvernements, malgré <strong>le</strong>urs déclarations souvent stupi<strong>de</strong>s,<br />
sont parfaitement au courant <strong>de</strong> l’iniquité <strong>de</strong> la création <strong>de</strong><br />
l’argent par <strong>de</strong>s compagnies privées, mais ils n’osent pas faire face<br />
à cette puissance, par manque d’appui du peup<strong>le</strong>..<br />
La seu<strong>le</strong> chose qui manque, c’est l’éducation du peup<strong>le</strong>, pour<br />
lui démontrer la fausseté, l’absurdité et l’injustice du système financier<br />
actuel, et l’existence d’un correctif comme <strong>le</strong> Crédit Social.<br />
Seul <strong>Vers</strong> <strong>Demain</strong> dénonce <strong>le</strong> système actuel et apporte la solution<br />
créditiste. C’est donc <strong>Vers</strong> <strong>Demain</strong> que la population doit étudier.<br />
Pour cela, il faut abonner tout <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> à <strong>Vers</strong> <strong>Demain</strong>.