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annexes (pdf) - Thomas Piketty - Ens

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Annexe G 705<br />

Tableau G-4 (suite et fin)<br />

1993 2313,2 1228,5 706,0 16,6 65,3 34,7 1993 65,3 34,7<br />

1994 2362,0 1266,9 715,7 16,5 65,1 34,9 1994 65,1 34,9<br />

1995 2456,4 1320,7 731,8 16,2 65,0 35,0 1995 65,0 35,0<br />

1996 2531,7 1333,2 736,6 16,0 65,5 34,5 1996 65,5 34,5<br />

1997 2598,0 1407,6 748,2 15,7 64,9 35,1 1997 64,9 35,1<br />

1998 2670,8 1472,3 775,8 15,8 64,5 35,5 1998 64,5 35,5<br />

Lecture : En 1998, la part du travail dans la valeur ajoutée était de 64,5 %, et la part du capital de 35,5 %.<br />

Sources : (1) (Rémunération totale versée aux salariés par les entreprises),<br />

(2) (EBE des entreprises (hors entreprises individuelles)) et<br />

(3) (EBE des entreprises individuelles) (en milliards de francs courants) : 1949b-1970a: estimations de l’INSEE en base 1971 (base « Chaillié »)<br />

((1) = variable COUTSE de Chaillié (coût salarial total versé par les entreprises); (2) = différence entre les variables EBEE (EBE des SQS+EI) et EBEEI (EBE<br />

des EI) de Chaillié; (3) = variable EBEEI de Chaillié); 1970b-1997: estimations de l’INSEE en base 1980 (publiées dans « Comptes et indicateurs<br />

économiques - Rapport sur les comptes de la nation 1997 », INSEE-Résultats n°607-608-609 (série « Economie générale » n°165-166-167), juin 1998) ((1) =<br />

rémunération des salariés versée par les SQS (p.143); (2) = EBE des SQS (p.143); (3) = EBE des EI (p.163)); 1998: chiffres obtenus à partir des estimations<br />

de l’INSEE en base 1995 (publiées dans « Comptes et indicateurs économiques - Rapport sur les comptes de la nation 1998 », INSEE-Résultats n°664 (série<br />

Economie générale n°182), juillet 1999) en appliquant un taux de croissance 1998/1997 de 2,8 % pour (1) (p.64: (2035+629+70+45)/(1954+636+69+44) =<br />

1,028), de 4,6 % pour (2) (p.64: 1411/1349 = 1,046) et de 3,7 % pour (3) (p.77: 707/682 = 1,037)<br />

(4) = part des entreprises individuelles dans la valeur ajoutée ((4) = % (3)/[(1)+(2)+(3)])<br />

(5) = part du travail dans la valeur ajoutée des entreprises (hors entreprises individuelles) ((5) = % (1)/[(1)+(2)])<br />

(6) = part du capital dans la valeur ajoutée des entreprises (hors entreprises individuelles) ((5) = % (2)/[(1)+(2)])<br />

(7) = part du travail corrigée ((7) = (5) - 4,1 pour les années 1949-1969, et (7) = (5) pour les années 1970-1998)<br />

(8) = part du travail corrigée ((8) = (6) + 4,1 pour les années 1949-1969, et (8) = (6) pour les années 1970-1998)<br />

Pour la période 1900-1949, nous avons utilisé les séries de Villa portant sur le PIB calculé par les revenus<br />

et ses différentes composantes : par construction, le PIB calculé par les revenus est égal à la somme de<br />

la rémunération totale versée aux salariés par les entreprises (salaires, cotisations et prestations sociales),<br />

de l’excédent brut d’exploitation (EBE) des entreprises (hors entreprises individuelles) (qui se décompose,<br />

dans le cadre comptable adopté par Villa, en intérêts et dividendes versés par les entreprises et en épargne<br />

brute des entreprises 1 ), du revenu brut d’exploitation des entreprises individuelles, du revenu brut<br />

d’exploitation des ménages (hors entreprises individuelles) (c’est-à-dire essentiellement les loyers, et<br />

notamment les loyers fictifs 2 ), et des impôts liés à la production (nets de subventions) (l’équation comptable<br />

permettant de décomposer le PIB calculé par les revenus estimé par Villa est reproduite en note du<br />

tableau G-3 3 ). Les séries de Villa ne fournissent une décomposition complète du PIB calculé par les revenus<br />

que pour les années 1900-1913 et 1920-1938 (cf. tableau G-3), et nous n’avons pas cherché à compléter<br />

les séries pour les années 1914-1919. Par contre, pour les années 1939-1949, nous avons complété la<br />

série « IDVE » de Villa (intérêts et dividendes versés par les entreprises) en partant de sa valeur de 1938 et<br />

en utilisant comme indicateur d’évolution la série 1939-1949 de Malissen portant sur les bénéfices distribués<br />

par les entreprises (cf. tableau G-15, colonne (2 4 )). Cette méthode est cohérente, puisque c’est également<br />

en utilisant les séries de Malissen que Villa a estimé l’évolution de sa variable IDVE durant l’entredeux-guerres<br />

5 , et elle est a priori relativement fiable, puisque Malissen a estimé sa série en se fondant sur<br />

les statistiques issues de l’IRVM, qui sont généralement considérées comme très fiables 6 . Cet ajout aux sé-<br />

1. La variable « EBE » utilisée par Villa, qui désigne l’épargne brute des entreprises, c’est-à-dire l’excédent brut d’exploitation<br />

diminué des intérêts et dividendes versés par les entreprises (cf. tableau G-3), ne doit pas être confondue par l’EBE au sens usuel,<br />

i.e. l’excédent brut d’exploitation.<br />

2. En comptabilité nationale, le revenu brut d’exploitation des ménages (hors EI), encore appelé excédent brut d’exploitation des<br />

ménages (hors EI) (la seule différence entre un revenu brut et un excédent brut est que les intérêts sont déduits dans le second cas, ce<br />

qui n’a aucune importance ici puisque Villa ne tient pas compte des intérêts versés par les ménages), regroupe les revenus que les<br />

ménages tirent des jardins familiaux (notamment sous forme de revenus en nature) et surtout des logements (c’est-à-dire les loyers, y<br />

compris les loyers fictifs que les propriétaires occupant leur logement sont censés se verser à eux-mêmes). Des séries non publiées<br />

permettent pour la période 1970-1998 de décomposer l’excédent brut d’exploitation des ménages (hors EI) (c’est-à-dire la colonne<br />

(1) du tableau G-6) ; on constate sans surprise que les jardins familiaux ont une importance négligeable (1-2 % du total, soit 98-99 %<br />

du total pour les loyers), et que la part des loyers fictifs dans le total des loyers est de l’ordre de 70 % (avec un léger trend ascendant)<br />

(ces séries non publiées nous ont été transmises par Jacques Bournay (INSEE, Département des Comptes Nationaux), et il<br />

n’existe malheureusement aucune série comparable pour les périodes antérieures).<br />

3. Ainsi que nous l’avons déjà noté, seul le PIB calculé par les revenus (« PIBE » dans les notations de Villa) permet une telle<br />

décomposition par catégories de revenus : le PIB calculé par la production (« PIBQ » dans les notations de Villa) fournit uniquement<br />

une décomposition par secteurs de production, et le PIB calculé par la demande (« PIBVAL » dans les notations de Villa) fournit<br />

uniquement une décomposition en fonction de l’utilisation finale des revenus (consommation, investissement ou exportations).<br />

4. La série Malissen ne portant pas sur les années 1940-1941, nous l’avons complétée en supposant une évolution linéaire entre<br />

1939 et 1942 (les montants estimés par Malissen étant extrêmement stables pour toute la période 1938-1945 (autour de 10 milliards<br />

de francs courants), l’erreur ainsi produite est vraisemblablement très faible, et irait dans le sens d’une part du capital encore plus<br />

faible en 1940-1941).<br />

5. Cf. supra.<br />

6. En principe, l’estimation par Dugé de Bernonville des dividendes versés par les sociétés françaises (colonne (2) du tableau G-<br />

13) et l’estimation par Malissen des bénéfices distribués des sociétés françaises (qui en pratique sont essentiellement des dividendes,

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