Lettres de Clément Myionnet
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Nos petits enfants n'ont pas voulu laisser passer le mois <strong>de</strong> la Ste-Enfance sans<br />
faire une neuvaine à l'Enfant Jésus. Qu'ils seront heureux si tu avais <strong>de</strong> bonnes<br />
nouvelles à me donner du pauvre M. Commeau !<br />
Paul est allé taire une visite à M. Guillot et à Mme Guillot, nos cousins. On a été<br />
enchanté <strong>de</strong> ses bonnes manières, <strong>de</strong> sa bonne tenue. On l'a invité, il y a eu dimanche<br />
huit jours, à dîner. Paul a cru <strong>de</strong>voir se rendre à leur invitation. Il a bien fait, ce sont les<br />
seuls parents, du côté <strong>de</strong> notre mère, avec qui nous soyons restés en relation. Je<br />
pense le conduire bientôt chez Mme Audouin, la belle-soeur <strong>de</strong> Mme Guillot.<br />
Merci <strong>de</strong> vos bons souhaits <strong>de</strong> bonne année. Priez pour votre oncle, pour qu'il<br />
aille au ciel avec tous ses petits enfants. Je vous embrasse toutes les <strong>de</strong>ux.<br />
Votre oncle et ami. Adieu<br />
109<br />
Clt <strong>Myionnet</strong><br />
Ne m'oubliez pas près <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Capol à qui je serre affectueusement la main, en<br />
attendant que j'aie l'avantage <strong>de</strong> le connaître plus intimement.<br />
__________________________<br />
<strong>Clément</strong> MYIONNET écrit dans son autobiographie: « Je n'ai pris réellement <strong>de</strong>s<br />
vacances <strong>de</strong> quinze jours <strong>de</strong> suite, que lorsque M. Lantiez, cédant aux instances <strong>de</strong> ma<br />
soeur, m'envoya près d'elle en 1876, avec un groupe <strong>de</strong> petits novices. » (page 257)<br />
En octobre 1884, notre Frère rappellera au P. Lasfargues, un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces vacances<br />
à Rochefort-sur-Loire. Suzanne MYIONNET allait alors avoir 77 ans.<br />
Cette lettre au Père Général a été écrite au cours <strong>de</strong> ces vacances à Rochefort.<br />
LETTRE 078 au R. P. LANTIEZ<br />
Rochefort le 30 août 1876<br />
Bien cher et vénéré Père,<br />
Je ne vous donne pas <strong>de</strong> détails sur notre vie et l'emploi <strong>de</strong> notre temps <strong>de</strong>puis<br />
notre arrivée, d'autres l’ont fait. Le matin, nous prions et travaillons. Après dîner, nous<br />
nous promenons sur terre et sur l’eau, nous nous baignons, nous pêchons. Toute la<br />
journée, nous sommes dans la joie. Je laisse à d'autres les longues <strong>de</strong>scriptions.<br />
J'ai causé assez longuement avec M. Picherit et M. Leclerc pour l'installation <strong>de</strong><br />
notre petit noviciat d'Angers. M. Picherit les recevra avec plaisir aussitôt que nous<br />
voudrons. Cette année, il a quelques élèves <strong>de</strong> St-Julien, <strong>de</strong>ux ou trois seulement qu'il