Lettres de Clément Myionnet

LETTRE 197-01 à Antoinette de CAPOL
Paris le 3 août 1885
Chère Antoinette,
Je viens de recevoir ta bonne lettre et tous les détails de famille qu'elle me donne
m'ont, comme toujours, beaucoup intéressé.
Pour ce qui concerne la demande que tu as adressée au Père Supérieur, sa
réponse se fera peut-être attendre, il est à Valloires en ce moment et ne sera de retour
à Paris que mercredi matin (1). Je ne pense pas que cela souffre difficulté, il accédera à
ta demande, je n'en doute pas. Si sa réponse se faisait trop attendre, je crois pouvoir en
qualité d'Assistant, autoriser Paul à passer une journée chez vous.
Chère Antoinette, nous venons de terminer le mois de st Vincent de Paul , je
t'envoie une fleur cueillie dans son jardin spirituel : « Oh ! qu'il faut peu de chose pour
être saint ! Il suffit de faire en tout la volonté de Dieu ».
Paul vient de finir sa fête des vacances. Nous commençons la nôtre demain.
C'est un grand mois de travail. Cette année, je n’aurai plus Paul pour m'aider, ni M.
Lasfargues. Il faut que je forme de nouveaux élèves, cette fois ce sera M. Chrétien (2).
La lettre de Lucile et la tienne sont dans mon carton, je vous répondrai après la
retraite qui se fera après la fête des vacances. Je te prie d'en avertir Lucile pour qu'elle
ne se fâche pas contre moi.
hâte.
Si Paul n'a pas encore envoyé les costumes à M. Chrétien, fais-lui dire qu'il se
Chère Antoinette, prie pour ton oncle et parrain qui t'embrasse et t'aime
beaucoup. Mes amitiés à Lucile, Gustave et Paul. Embrasse tous tes petits enfants.
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(1) - 5 août 1885
(2) - F. Joseph CHRÉTIEN, né en 1858, profès en 1879, partira en 1888.
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Tout à toi en N. S. J.
Clt Myionnet