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Lettres de Clément Myionnet

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ons souvenirs qu'il a conservés <strong>de</strong> moi et que je prie tous les jours pour lui afin qu'il<br />

vive en bon chrétien pour mourir bon chrétien.<br />

Adieu.<br />

____________________________<br />

88<br />

Ton oncle qui t'aime<br />

Clt <strong>Myionnet</strong><br />

(1) - À l'époque, ces Messieurs qui dirigent le Patronage <strong>de</strong> Notre-Dame-<strong>de</strong>s-Champs<br />

sont: le P. Alfred LECLERC, Supérieur, et avec lui, le P. Adolphe LAINÉ ( frère<br />

d'Édouard-Marie, qui nous quittera pour être missionnaire ) et M. Léon BÉRARD.<br />

____________________________<br />

Nos archives possè<strong>de</strong>nt une lettre <strong>de</strong> M. Caille, du 18 août 1873, à M. MYIONNET. Elle<br />

lui est transmise par M. DE VARAX qui lui indique la réponse à faire et l'importance d'en<br />

gar<strong>de</strong>r copie.<br />

Le Fondateur <strong>de</strong>s oeuvres d'Amiens veut nous quitter et les immeubles <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong><br />

Noyon et du Petit-St-Jean sont la propriété, en tontine, <strong>de</strong> MM. CAILLE, MYIONNET et<br />

PAILLÉ. Mais le Conseil supérieur a jugé <strong>de</strong>voir gar<strong>de</strong>r ses droits <strong>de</strong> propriété, ces 3<br />

religieux n'étant propriétaires que, en apparence, d'un point <strong>de</strong> vue juridique et légal ( et<br />

le départ <strong>de</strong> notre Frère Caille ne sera effectif que dans plus d'un an ).<br />

Nos archives ne gar<strong>de</strong>nt, évi<strong>de</strong>mment, que la copie, ou le brouillon, <strong>de</strong> la réponse <strong>de</strong> M.<br />

MYIONNET. Aussi a-t-il paru acceptable <strong>de</strong> modifier un peu le style en portant entre<br />

parenthèses le texte modifié, et en notes, le texte primitif.<br />

LETTRE 059 à M. CAILLE<br />

Paris le 21 août 1873<br />

Mon bien cher Frère et ami en N. S.,<br />

Votre lettre ayant suivi le Père Vicaire dans son voyage, ne m'est parvenue<br />

qu'aujourd'hui à midi. Elle me peine autant qu'elle me surprend. Elle exige prompte<br />

réponse puisque c'est aujourd'hui ( jeudi. Cette réponse est fort simple ) et ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

pas longue réflexion (1).<br />

Lorsque les propriétés <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Noyon et du Petit-St-Jean ont été achetées,<br />

elles ne l'ont été qu'après une délibération du Conseil <strong>de</strong> la Communauté. C'est la<br />

Communauté qui a acheté. MM. Caille, Paillé et <strong>Myionnet</strong> ne l'ont fait en leur nom que<br />

pour répondre aux exigences <strong>de</strong> la loi. Je ne me regar<strong>de</strong> donc aucunement comme

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