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Lettres de Clément Myionnet

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m'inquiète pas, à l'âge où il est, préservé <strong>de</strong> tous côtés comme il l'est, il n'y a pas à<br />

craindre maintenant. C’est l'avenir que je vois, c'est <strong>de</strong> l’énergie qu'il faut avoir<br />

aujourd'hui dans la société pour conserver la foi et accomplir ses <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong> chrétien, et<br />

c'est avec peine que j'apprends que cela lui manque. Il me semblait cependant, quand il<br />

était jeune, qu'il en avait plus que son frère. Notre bonne Florence ne comprendra-t-elle<br />

jamais que trop <strong>de</strong> caresses sont très nuisibles à un enfant, surtout à un garçon ? Notre<br />

bonne soeur ne serait peut-être pas contente avec moi si elle m'entendait ou plutôt me<br />

lisait. Mais l'intérêt que je porte à tes enfants est tout chrétien, et quand je vois quelque<br />

chose qui peut nuire au salut <strong>de</strong> ces chers enfants, je ne puis m'empêcher <strong>de</strong><br />

manifester mes craintes.<br />

_________________________<br />

48<br />

Tout à toi, cher frère<br />

Clt <strong>Myionnet</strong><br />

À défaut <strong>de</strong> l’original, le brouillon <strong>de</strong> la lettre <strong>de</strong> <strong>Clément</strong> MYIONNET à Maître<br />

BOURDON est reproduit maintenant. La date manque encore, mais Étienne annonce le<br />

29 janvier 1853 le décès <strong>de</strong> ce notaire. De plus la lettre <strong>de</strong> Me Bourdon du 1 er juin 1852<br />

parle <strong>de</strong> 12,000 ou 15,000 Fr. Celle-ci paraît donc y répondre et être <strong>de</strong> juin 1852.<br />

LETTRE 027 à Maître BOURDON<br />

( ? Juin 1852 )<br />

Monsieur Bourdon,<br />

Je crois qu'il est bon que je vous exprime nettement ma pensée, relativement à<br />

la convention que j'ai fait jeudi <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> me contenter même <strong>de</strong> 12,000 s'il le fallait,<br />

pour terminer la vente et le partage <strong>de</strong> mes biens.<br />

Vous avez paru croire que je revenais sur ma parole. Il est possible que je me<br />

sois mal exprimé, du moins ma pensée a toujours été la même.<br />

Je n'en ai jamais eu d'autre que <strong>de</strong> partager avec ma famille ce qui me restait <strong>de</strong><br />

fortune en <strong>de</strong>ux parties égales et non <strong>de</strong> laisser 15,000 Fr. net à mes neveux et <strong>de</strong><br />

prendre à ma charge, et en déduction <strong>de</strong>s 15,000 qui doivent me revenir, tous les frais,<br />

réductions ou in<strong>de</strong>mnités. C'est la moitié du produit net que j'entends, tous frais<br />

partagés par moitié.<br />

C'est à cette condition que je veux bien me contenter <strong>de</strong> 12,000 et mes neveux<br />

aussi ne pourraient avoir que 12,000 Fr. Mais cela supposerait une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> 6,000

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