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Approximations multiéchelles - Laboratoire Jacques-Louis Lions ...

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˜ϕγ L 1 = 1 par (41) et ˜ ψλ L 1 ≤ C indépendamment de λ en raison de (43), si on suppose qu’on a une<br />

estimation uniforme sur les coefficients de prédiction cµ,γ (ce qui sera toujours vrai dans notre cas).<br />

Dans le cas mono-dimensionnel dyadique, l’opérateur de prédiction le plus simple donné en exemple (28)<br />

conduit au fameux Système de Haar<br />

déjà détaillé dans la section 2.2.<br />

3.5 Compression<br />

˜ψj,k := 2 j (χΩj+1,2k − χΩj+1,2k+1 ). (46)<br />

L’intérêt de décomposer UJ dans MJ est que cette représentation est plus appropriée pour y appliquer la<br />

compression de données. Précisons maintenant cette notion déjà introduite au paragraphe 2.3.2. Soit un<br />

ensemble Λ ⊂ ∇ J d’indices λ, on définit un opérateur de seuillage TΛ sur la représentation multiéchelle.<br />

TΛ(dλ) =<br />

0 si λ ∈ Λ,<br />

dλ sinon.<br />

Pour un paramètre ε = (ε0, ε1, ..., εJ) définissant une famille de niveaux de seuillages associés à chaque<br />

niveau, on désignera par Λε l’ensemble des indices correspondant à des détails non seuillés<br />

(47)<br />

Λε = Λ(ε0, ε1, · · · , εJ) := {λ t.q. |dλ| ≥ ε |λ|}. (48)<br />

Ceci définit de manière précise l’opérateur de seuillage TΛ(dλ). A partir de cet opérateur qui agit sur la<br />

représentation multiéchelle, on construit un opérateur d’approximation AΛ, sur la fonction de départ UJ<br />

AΛ := M −1 TΛM., (49)<br />

AΛ est non-linéaire puisque Λ dépend de Uj par (48). Une étude approfondie de l’approximation non-linéaire<br />

- en particulier des algorithmes de seuillages - se trouve dans [27]. De notre point de vue, la propriété la plus<br />

intéressante est de pouvoir décrire une fonction régulière par morceaux avec un petit nombre de paramètres.<br />

On s’attend en effet à ce que les détails non seuillés sur les niveaux d’échelles fins soient concentrés près<br />

des singularités. Mais cette propriété n’est pas suffisante pour pouvoir être utilisée en pratique dans un<br />

algorithme de résolution d’EDP. Des propriétés supplémentaires de précision polynômiale et de stabilité<br />

multiéchelle doivent être vérifiées par l’opérateur de prédiction P j−1<br />

j .<br />

3.6 Précision polynômiale<br />

La première propriété requise signifie que l’opérateur de prédiction a une précision d’ordre N, ou, de manière<br />

équivalente, est exact pour les polynômes de degré N − 1 : i.e. si u ∈ ΠN−1, alors uγ = ûγ pour tout γ. En<br />

d’autres termes, pour tout u ∈ ΠN−1 et pour tout λ ∈ ∇ J , on a<br />

〈u, ˜ ψλ〉 = dλ = 0, (50)<br />

Les N premiers moments de l’ondelette duale doivent donc être nuls, ce qui a une conséquence immédiate<br />

sur la taille des détails dλ dans les zones régulières : si u est régulière, par exemple u ∈ C s ( ˜ Σλ) pour un<br />

s ≤ N, on peut utiliser le fait que dλ = 〈u − p, ˜ ψλ〉 pour tout p ∈ ΠN−1 pour majorer ce coefficient par<br />

|dλ| ≤ inf u − pL∞ ( Σλ) ˜<br />

p∈ΠN−1<br />

˜ ψλL1 ≤ C inf<br />

p∈ΠN−1<br />

u − p L ∞ ( ˜ Σλ)<br />

≤ C2 −s|λ| |u| C s ( ˜ Σλ) .<br />

On utilise ici les propriétés de l’approximation localement polynômiale sur ˜ Σλ, le support de l’ondelette ˜ ψλ<br />

(on verra dans le paragraphe 3.7 que sa mesure est en O(2 −|λ| )). On utilise également le fait que l’ondelette<br />

20<br />

(51)

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