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Approximations multiéchelles - Laboratoire Jacques-Louis Lions ...

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5 Le schéma de Harten et le schéma adaptatif<br />

Les deux schémas que l’on présente dans ce chapitre, le schéma multirésolution d’Harten et le schéma<br />

“adaptatif” sont tous les deux basés sur un schéma volumes finis de référence, répondant aux impératifs<br />

décrits dans la section 4 de manière à résoudre le système de lois de conservation (80). On reprend les<br />

notations introduites à la fin du paragraphe précédent, et on réécrit la discrétisation volumes finis (81) sur<br />

le niveau le plus fin<br />

où V n<br />

V n+1<br />

J<br />

= V n<br />

J − Bn J , (92)<br />

J := (un γ )γ∈SJ est le vecteur représentant la solution numérique au temps n∆t et B n J := (bn γ )γ∈SJ avec<br />

b n γ := ∆t<br />

|Ωγ|<br />

<br />

µ |Γγ,µ|F n γ,µ le bilan des flux numériques sur la cellule Ωγ. L’incrément b n γ dépend localement<br />

seulement mais de manière non linéaire, de la solution numérique, et s’exprime de la manière suivante,<br />

cohérente avec les notations introduites en (87) et (88)<br />

b n γ := ∆t<br />

|Ωγ| F (un µ ; µ ∈ I(γ)), (93)<br />

où I(γ) représente le stencil volumes finis associé à la cellule γ, et F la fonction de bilan des flux numériques.<br />

La condition CFL introduite en (91) devient<br />

et l’erreur<br />

∆t ≤ C2 −J , (94)<br />

en := V n J<br />

n<br />

− U J. (95)<br />

où on rappelle que U n<br />

J est le vecteur des valeurs moyennes de la solution exacte u sur la grille J. Le but des<br />

schémas multirésolution présentés ici est de calculer une solution numérique U n J avec un gain de temps de<br />

calcul significatif par rapport au schéma volumes finis de référence sans que l’erreur additionnelle<br />

an := U n J − V n J (96)<br />

ne dépasse une précision donnée. Il est naturel de choisir cette limite du même ordre que l’estimation (95)<br />

de l’erreur en disponible sur le schéma de référence.<br />

5.1 L’hypothèse d’Harten<br />

Les deux algorithmes que nous étudions ici reposent tous les deux sur l’idée intuitive, introduite par Harten<br />

dans [34], que l’ensemble des coefficients significatifs de la solution numérique évolue “lentement” d’un pas<br />

de temps à l’autre. Plus précisément si Λn ε est l’arbre graduel obtenu en appliquant l’opérateur Aε à une<br />

approximation U n J<br />

de U n<br />

J, on peut résumer l’idée d’Harten de la manière suivante :<br />

Hypothèse (Heuristique d’Harten ) : On peut agrandir l’ensemble Λ n ε en un arbre graduel ˜ Λ n+1<br />

ε<br />

nant à la fois Λ n ε<br />

et Λn+1<br />

ε<br />

de telle sorte que, si U n+1<br />

J<br />

= EJU n J<br />

U n J − A˜ n+1<br />

Λε U n n+1<br />

J ≤ Cε et UJ , on a<br />

− A˜ Λ n+1<br />

ε<br />

conte-<br />

n+1<br />

UJ ≤ Cε, (97)<br />

i.e. l’arbre graduel ˜ Λn+1 ε est adapté pour décrire la solution à la fois aux temps n∆t et (n + 1)∆t.<br />

Précisons maintenant la signification du terme “agrandir” dans l’hypothèse ci-dessus. Il est clair que cette<br />

affirmation est vraie si on définit simplement ˜ Λn+1 ε comme l’ensemble des cellules de la grille la plus fine ∇J .<br />

Mais ce choix n’a aucun intérêt du point de vue pratique : l’ensemble ˜ Λn+1 ε ne doit pas être beaucoup plus<br />

grand que Λn ε . La stratégie d’agrandissement proposée par Harten dans [34] consiste à faire grandir l’arbre<br />

en fonction de la taille de ses détails. Plus précisément, on appliquera les règles suivantes, généralisation<br />

directe des règles proposées par Harten dans le cas cartésien, avec en plus la structure d’arbre graduel :<br />

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