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Approximations multiéchelles - Laboratoire Jacques-Louis Lions ...

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pour les détails et justifications théoriques. On s’intéresse a priori à des systèmes d’équations aux dérivées<br />

partielles très généraux écrits sous la forme<br />

Ut = AU, U(0) = U0 + Conditions Limites (74)<br />

On introduit l’opérateur d’évolution E(t) qui prend en compte les conditions limites<br />

U(t) = E(t)U0.<br />

On introduit aussi l’opérateur de discrétisation D. C’est un opérateur linéaire<br />

D : F −→ V,<br />

F est l’espace fonctionnel où on a l’ existence de la solution du problème (74) et V est un espace vectoriel de<br />

dimension J dans lequel on va chercher la solution discrétisée approchant la solution exacte. On ne précise<br />

pas plus pour le moment ; D peut être l’opérateur correspondant à une discrétisation par valeurs ponctuelles<br />

(différences finies), valeurs moyennes sur des mailles (volumes finies), coefficients dans une base de fonctions<br />

(Eléments finis, méthodes spectrales). D est une projection dans le sens où pour tout v ∈ V il existe f ∈ F<br />

tel que Df = v. On définit aussi un opérateur de reconstruction R, qui pourra être non linéaire, allant de V<br />

dans F et inverse à droite de D. C’est à dire que<br />

DRv = v.<br />

En intégrant (74) entre tn et tn+1, avec t n = n∆t, on obtient<br />

U(tn+1) − U(tn)<br />

∆t<br />

= 1<br />

∆t<br />

= 1<br />

∆t<br />

tn+∆t<br />

tn<br />

∆t<br />

0<br />

AU(τ)dτ,<br />

AE(t)U(tn)dt.<br />

On peut maintenant définir le schéma numérique, comme l’algorithme permettant de calculer une approximation<br />

discrète v n de la solution U au temps t n ,<br />

v n ≈ DU(t n ), Rv n ≈ U(t n ) (75)<br />

la donnée de départ étant la solution au temps initial U0 = U(t 0 ). Pour cela, on écrit l’équation reliant les<br />

solutions approchées à deux pas de temps consécutifs, en prenant comme condition initiale de (74) la solution<br />

reconstruite à partir de la solution discrète au temps t n<br />

v n+1 = DE(∆t)Rv n = v n + D<br />

∆t<br />

0<br />

A[E(t)Rv n ]dt (76)<br />

Finalement en itérant ce procédé, on obtient la solution approchée v n en fonction de la solution initiale<br />

discrétisée v 0 = DU0<br />

v n = DE(∆t)RDE(∆t)R . . . DE(∆t)Rv 0 = [DE(∆t)R] n v 0<br />

Remarquons dans cette expression le terme RD, qui lui n’est pas égal à l’identité comme DR et est en fait<br />

la projection de F sur un espace fonctionnel de dimension finie, qui va dépendre du choix de l’opérateur de<br />

reconstruction R.<br />

On introduit maintenant le schéma semi-discret. A partir de (76),on écrit<br />

v n+1 − v n<br />

∆t<br />

= D 1<br />

∆t<br />

32<br />

∆t<br />

0<br />

(77)<br />

A[E(t)Rv n ]dt (78)

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