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B)~<br />
Pour les cas avances collationnes, nous avons deux<br />
cas (XII , XIV) interes::>ant des malades de sexe rnasculin j classiquement<br />
cette proportion est de 4 %.<br />
Plus que la question de sexe, un fait nous a surtout<br />
frappes : ces tumeurs malignes s'observent volon±iers chez les<br />
femmes qui ont eu une vie genitale contrarie8 ; peu d'enfants<br />
ou pas, qui n'ont pas allaites, ou encore chez des nullipares.<br />
eeci rejoint du reste l'experience veterinaire.<br />
11 est bien evident 1ue la glande mammaire chez le<br />
male est une glande atrophique, derivee embryologiquement des<br />
glandes sudoripares, mais n'ayant pour ainsi dire aucune activite<br />
physiologique dans des conJitions normales. e'est une<br />
glande qUi, a partir de la naissance, restera toujours au repos<br />
et l'on peut dire que chez l'homme, la region mammaire equivaut<br />
a une autre region cutanee quelconque, mais ou la presenco d'une<br />
glande particuliere peut servir de point de depart a quelques<br />
cancers particuliers.<br />
Au contraire, dans 18 soxe feminin, cette glandepresente<br />
de nombreuses phases evolutives et involutives successives<br />
(phase pubertaire, phasos menstruelles, phases de grossesse,<br />
de lactation, de sevrage et de menopause. onfin). Outre cette<br />
"activite physiologiquo considerable et presque permanente, le<br />
sein de la ~ est expose a de multiples dangers traumatiques et<br />
infectieux. On con9üit fort bien alors que la frequence des developpements<br />
tumoraux soit infiniment plus grande dans le sexe<br />
feminin que dans l'au:bre.