SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm
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Les interlocuteurs selon le type <strong>de</strong> problème posé<br />
Les interlocuteurs potentiels que les jeunes rencontrent dans leur vie quotidienne peuvent être<br />
multiples : parents, pairs, éducateurs, autres adultes. Mais à qui s’adressent-ils quand ils ont un<br />
problème ?<br />
Selon le problème posé, l’interlocuteur va être différent. Ainsi :<br />
<br />
Pour un problème sco<strong>la</strong>ire ou professionnel, les parents viennent en premier, pour garçons<br />
(41%) et filles (38%), suivi, pour les garçons, par un pair (16%), un éducateur (11%) et un<br />
autre adulte (5%) ; pour les filles, un éducateur (19%), un pair (<strong>14</strong>%) et un autre adulte<br />
(10%). Notons que près d’un jeune sur quatre ne se confie pas pour ce type <strong>de</strong> problème,<br />
les garçons (28%) plus que les filles (19%).<br />
Pour un problème <strong>de</strong> santé, les parents viennent aussi en premier, pour les garçons (51%)<br />
plus que pour les filles (43%), suivi, pour les garçons, par un pair (8%), un éducateur (6%)<br />
et un autre adulte (5%) ; pour les filles, un autre adulte (17%), un éducateur (12%) et un<br />
pair (7%). Notons que plus d’un jeune sur quatre ne se confie pas pour ce type <strong>de</strong><br />
problème, les garçons (30%) plus que les filles (22%).<br />
<br />
<br />
<br />
Pour un problème sentimental, ce sont les pairs qui viennent en premier, pour garçons<br />
(42%) et surtout pour filles (50%), suivi, pour les garçons, <strong>de</strong>s parents (<strong>14</strong>%) et rarement<br />
un autre adulte (4%) et encore moins un éducateur (2%) ; pour les filles, un autre adulte<br />
(17%) l’emporte sur les parents (13%), loin <strong>de</strong>vant un éducateur (3%). Notons que près<br />
d’un jeune sur trois ne se confie pas pour ce type <strong>de</strong> problème, les garçons (39%) nettement<br />
plus que les filles (21%).<br />
Pour un problème psychologique, les jeunes ne se confient pas dans <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s cas, les<br />
garçons (54%) moins que les filles (40%). Parmi les interlocuteurs privilégiés, les parents<br />
viennent en tête (21% pour les garçons, 22% pour les filles), suivi, pour les garçons, par un<br />
pair (10%), un éducateur (10%) et un autre adulte (5%) ; pour les filles, par un autre adulte<br />
(16%), un éducateur (13%) et un pair (8%).<br />
Pour un problème <strong>de</strong> drogue, comme pour un problème psychologique, les jeunes se<br />
confient peu; 52% <strong>de</strong>s garçons et 43% <strong>de</strong>s filles ne se confient pas. Lorsqu’ils le font, ce<br />
sont les pairs qui viennent en tête pour garçons (32%) et filles (32%), suivi <strong>de</strong>s parents<br />
(11% pour garçons et filles), un éducateur (3% <strong>de</strong>s garçons, 7% <strong>de</strong>s filles) ou un autre<br />
adulte (3% <strong>de</strong>s garçons, 7% <strong>de</strong> filles).<br />
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