SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm

En conclusion, l’étude des groupes à risque montre que
Le « risque comportemental » est plus élevé parmi les SCOL PJJ que parmi les SCOL
ESPAD
Les filles SCOL PJJ sont plus à risque que les garçons SCOL PJJ
Le risque s’avère multifactoriel, car les facteurs socio-familiaux et scolaires inclus dans les
modèles ont chacun un poids spécifique sur le « risque » et le « haut risque ». Le contexte
influe donc dans sa diversité, qu’il soit traumatique (violence sexuelle subie), social
(situation matrimoniale et scolaire des parents) ou relationnel (vécu de la vie scolaire et
familiale).
Parmi les facteurs retenus, ceux liés au risque comportemental concernent surtout la vie
scolaire et la victimisation sexuelle. Le niveau scolaire des parents, tout comme leur
situation matrimoniale et leur qualité relationnelle joue un rôle moindre.
Le «redoublement multiple» , la « mauvaise appréciation scolaire » tout comme la
« victimisation sexuelle » caractérisent aussi bien les jeunes SCOL PJJ que les SCOL
ESPAD « à risque comportemental » et pourraient donc être typiques (causals ?) du
processus de désocialisation.
Le «niveau scolaire des parents» tout comme leur «situation matrimoniale» caractérisent
bien plus les SCOL PJJ que les jeunes à « risque comportemental ». Ces facteurs pourraient
donc être en cause dans le processus même de «mise sous mandat judiciaire» que du
processus de «risque comportemental».
Le niveau élevé de dépressivité influe positivement le «risque comportemental», mais
n’influe pas le «haut risque». Cette observation conforte l’hypothèse selon laquelle les
jeunes ayant des troubles graves de l’agir ont aussi des troubles de la mentalisation.
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