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SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm

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Reste que malgré <strong>la</strong> diminution du taux <strong>de</strong> désco<strong>la</strong>risation, l’âge moyen <strong>de</strong> <strong>la</strong> désco<strong>la</strong>risation s’est<br />

avancé et est passé chez les garçons <strong>de</strong> 15.5 ans (1997) à 15.3 (<strong>20</strong>04) et chez les filles <strong>de</strong> 15.9<br />

(1997) à 15.5 (<strong>20</strong>04).<br />

Discussion<br />

La majorité <strong>de</strong>s jeunes PJJ est dans un dispositif encadré (école, stage, dispositif d’insertion) : il en<br />

est ainsi <strong>de</strong> <strong>la</strong> presque totalité <strong>de</strong>s <strong>14</strong>-15 ans et 60% à 18-<strong>20</strong> ans. Les inactifs (c’est-à-dire ceux qui<br />

sont au chômage ou sans activité professionnelle) représentent 3% <strong>de</strong>s <strong>14</strong>-15 ans et 23% <strong>de</strong>s 18-<strong>20</strong><br />

ans. Par contre, l’intégration professionnelle est rare et ne dépasse pas 17% à 18-<strong>20</strong> ans. Ce faible<br />

taux <strong>de</strong> travailleurs met en évi<strong>de</strong>nce <strong>la</strong> difficulté que les jeunes PJJ rencontrent à s’intégrer dans <strong>la</strong><br />

société.<br />

La sco<strong>la</strong>rité quant à elle reste, malgré toutes les difficultés rencontrées (redoublement,<br />

absentéisme, renvois, conseils <strong>de</strong> discipline) re<strong>la</strong>tivement « ordinaire » et seulement 6% sont<br />

sco<strong>la</strong>risés en Segpa ou c<strong>la</strong>sse re<strong>la</strong>is.<br />

Si en <strong>20</strong>04 les jeunes PJJ ont fréquemment <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong> désinsertion sco<strong>la</strong>ire, et ce dès<br />

l’âge <strong>de</strong> <strong>14</strong>-15 ans, force est <strong>de</strong> constater que leur statut sco<strong>la</strong>ire tout comme leur persévérance<br />

sco<strong>la</strong>ire se sont plutôt améliorés en l’espace <strong>de</strong> 7 ans… Ainsi, on a plus <strong>de</strong> jeunes garçons au<br />

travail en <strong>20</strong>04 qu’en 1997 (et ce malgré <strong>la</strong> détérioration du marché du travail), moins <strong>de</strong> jeunes au<br />

chômage et moins <strong>de</strong> redoublement sco<strong>la</strong>ire… Certes, les plus en difficulté n’ont pas participé à<br />

l’enquête, mais c’était déjà le cas en 1997, et les biais d’échantillonnage sont globalement les<br />

mêmes aux <strong>de</strong>ux pério<strong>de</strong>s.<br />

Reste le problème <strong>de</strong> <strong>la</strong> désco<strong>la</strong>risation précoce, puisque parmi les non sco<strong>la</strong>ires, qui représentent<br />

plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> l’échantillon, l’âge moyen auquel ils ont quitté l’école s’est plutôt avancé et<br />

que près <strong>de</strong> 10% <strong>de</strong>s 16-17 ans sont au travail à un âge où <strong>la</strong> presque totalité <strong>de</strong>s jeunes est encore<br />

sco<strong>la</strong>risée… Il serait alors intéressant <strong>de</strong> mieux connaître les conditions <strong>de</strong> travail et <strong>de</strong><br />

rémunération <strong>de</strong> ces jeunes, déjà défavorisés sur le p<strong>la</strong>n familial et sco<strong>la</strong>ire.<br />

Comme en popu<strong>la</strong>tion générale, les filles PJJ sont plus souvent dans l’enseignement général alors<br />

que les garçons PJJ sont plus nombreux à fréquenter l’enseignement. Mais, contrairement à ce qui<br />

se passe en popu<strong>la</strong>tion générale, elles sont aussi nombreuses à déc<strong>la</strong>rer <strong>de</strong>s problèmes sco<strong>la</strong>ires..<br />

Ainsi, les filles PJJ comparées aux filles sco<strong>la</strong>risées ont nettement plus <strong>de</strong> problèmes sco<strong>la</strong>ires que<br />

les garçons PJJ (comparées aux garçons sco<strong>la</strong>risés). Les seuls comportements où <strong>la</strong> différence<br />

garçons/filles est importante sont : les absences injustifiées (plus les filles que les garçons), les<br />

conseils <strong>de</strong> discipline répétés et le renvoi répété <strong>de</strong> l’école (plus les garçons que les filles).<br />

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