SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm
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Évolution <strong>de</strong>s confi<strong>de</strong>nts entre 1997 et <strong>20</strong>04<br />
On observe peu d’évolution entre 1997 et <strong>20</strong>04. Tout se passe donc comme si les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
confi<strong>de</strong>nces étaient i<strong>de</strong>ntiques en 1997 et en <strong>20</strong>04.<br />
Restent pourtant les évolutions suivantes :<br />
Les filles sont plus nombreuses à se confier actuellement aux parents pour <strong>de</strong>s problèmes sco<strong>la</strong>ires<br />
ou professionnels (<strong>de</strong> 22% en 1997 à 38% en <strong>20</strong>04), au détriment <strong>de</strong> <strong>la</strong> confi<strong>de</strong>nce aux pairs (<strong>de</strong><br />
21% à <strong>14</strong>%) ou à un éducateur (<strong>de</strong> 31% à 19%). Cette même tendance est retrouvée chez les<br />
garçons, mais dans une moindre mesure. Cette tendance est aussi retrouvée pour l’ensemble <strong>de</strong>s<br />
problèmes que rencontrent les filles, et celles qui se confient aux parents passent <strong>de</strong> 36% à 43%<br />
pour les problèmes <strong>de</strong> santé, <strong>de</strong> 12% à 22% pour les problèmes psychologiques, <strong>de</strong> 9% à 13% pour<br />
les problèmes sentimentaux et <strong>de</strong> 8% à 11% pour les problèmes <strong>de</strong> drogues.<br />
Les garçons sont moins nombreux à se confier aux parents pour un problème <strong>de</strong> santé (<strong>de</strong> 56% en<br />
1997 à 51% en <strong>20</strong>04) alors que ceux qui ne se confient à personne augmente (<strong>de</strong> 23% à 30%).<br />
Cette tendance n’est pas retrouvée chez les filles. Mais cette tendance est retrouvée pour d’autres<br />
problèmes rencontrés par les garçons, comme les problèmes <strong>de</strong> drogues (<strong>14</strong>% se confient aux<br />
parents en 1997, 11% en <strong>20</strong>04) ou les problèmes psychologiques (<strong>de</strong> 24% à 21%)…<br />
Discussion<br />
On retrouve, dans cette popu<strong>la</strong>tion, le clivage habituel entre les confi<strong>de</strong>nts : comme en<br />
popu<strong>la</strong>tion générale, les jeunes <strong>de</strong> <strong>la</strong> PJJ se confient plus volontiers aux non professionnels<br />
(parents, amis) qu’aux professionnels, et ce quel que soit le type <strong>de</strong> problème. De plus, parmi les<br />
confi<strong>de</strong>nts sollicités, comme pour les jeunes <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion générale, les parents jouent un rôle<br />
important pour les problèmes quotidiens (santé, école) alors que les pairs jouent un rôle important<br />
pour les problèmes affectifs. Par contre, si l’ordre <strong>de</strong>s confi<strong>de</strong>nts est comparable entre jeunes <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
popu<strong>la</strong>tion sco<strong>la</strong>ire et jeunes PJJ, <strong>la</strong> différence se situe au niveau <strong>de</strong> fréquences. En effet, les jeunes<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion générale sont nettement plus nombreux à se confier aux parents que les jeunes<br />
PJJ…<br />
La différence entre garçons et filles ne se situe pas tant au niveau <strong>de</strong>s « parents confi<strong>de</strong>nts »<br />
ou « pairs confi<strong>de</strong>nts » qu’au niveau <strong>de</strong>s « éducateurs confi<strong>de</strong>nts » et surtout <strong>de</strong>s « autres adultes<br />
confi<strong>de</strong>nts », les filles y ayant plus souvent recours que les garçons.<br />
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