SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm

Troubles du sommeil et violence, des liens évidents
Qu’il s’agisse de violence agie ou subie, le lien avec les troubles du sommeil est important. Ces
relations existent pour les garçons comme pour les filles, même si pour ces dernières, les
différences ne sont pas statistiquement significatives à cause de leur faible effectif.
La violence agie (tableau 86). Toutes formes de violence, des plus graves (comme la
violence sur enseignant ou parents, l’utilisation d’une arme) aux plus « banalisées » (comme les
bagarres ou le vol) sont associées aux troubles du sommeil. Ainsi, les jeunes qui ont des troubles
du sommeil chroniques sont nettement plus nombreux à être violents que ceux qui n’ont pas ces
troubles. Notons que le groupe 2 (ceux qui ont rarement des troubles du sommeil) se trouve plus
proche du groupe 3 que du groupe 1 pour la majorité des conduites.
La violence subie (tableau 87). Les jeunes qui ont des troubles du sommeil ont été plus
souvent victimes de coups et de violences verbales. On trouve aussi une liaison avec le fait d’avoir
été victime de violence sexuelle, surtout chez les filles. Par contre, il n’y a pas de lien évident avec
le racket ou le vol. Le fait d’avoir subi des actes racistes est positivement lié aux troubles du
sommeil chez les garçons (p