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SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm

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CONCLUSIONS PARTIE 1<br />

Les difficultés socio-familiales, sco<strong>la</strong>ires et professionnelles sont nombreuses parmi les jeunes<br />

PJJ, et trois jeunes PJJ sur quatre cumulent au moins trois facteurs défavorables. On note en<br />

particulier <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong> <strong>la</strong> monoparentalité, du faible niveau d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s parents et du<br />

faible niveau <strong>de</strong> sco<strong>la</strong>risation <strong>de</strong>s jeunes eux-mêmes. Toutefois, les jeunes PJJ ont <strong>de</strong>s loisirs<br />

diversifiés, dont le sport n’est pas absent. On note en particulier l’importance <strong>de</strong>s pairs et <strong>de</strong>s<br />

jeux vidéo, qui viennent en tête avant toutes les autres activités <strong>de</strong> loisirs. Mais le sentiment<br />

<strong>de</strong> solitu<strong>de</strong> n’est pas rare.<br />

La différence entre garçons PJJ et filles PJJ concerne surtout <strong>la</strong> famille et <strong>la</strong> vie<br />

re<strong>la</strong>tionnelle, les filles ayant plus <strong>de</strong> difficultés familiales (décès père, habitat hors <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

cellule familiale, mauvaise entente avec les parents) et un plus grand sentiment <strong>de</strong> solitu<strong>de</strong><br />

que les garçons. Les filles ont une moindre diversité <strong>de</strong> loisirs, elles sont aussi moins<br />

nombreuses<br />

à avoir une pratique sportive.<br />

Par contre, si les garçons ont plus connu <strong>de</strong> renvois et <strong>de</strong> passages <strong>de</strong>vant le conseil <strong>de</strong><br />

discipline, globalement <strong>la</strong> sco<strong>la</strong>rité <strong>de</strong>s filles est aussi perturbée que celle <strong>de</strong>s garçons (âge <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> désco<strong>la</strong>risation, redoublements multiples), ce qui est étonnant car, en général, les filles ont<br />

un parcours sco<strong>la</strong>ire moins chaotique que les garçons.<br />

Entre <strong>14</strong>-15 ans et 18-<strong>20</strong> ans, <strong>la</strong> situation socio-familiale <strong>de</strong>s jeunes PJJ évolue peu alors que<br />

leur situation sco<strong>la</strong>ire se dégra<strong>de</strong> très rapi<strong>de</strong>ment et leur taux <strong>de</strong> sco<strong>la</strong>risation passe <strong>de</strong> 91%<br />

à 25%.<br />

Entre 1997 et <strong>20</strong>04, <strong>la</strong> situation socio-familiale et sco<strong>la</strong>ire s’est plutôt améliorée (moins <strong>de</strong><br />

chômage du père, moins <strong>de</strong> jeunes d’origine étrangère, moins <strong>de</strong> redoublement sco<strong>la</strong>ire). Il<br />

en est <strong>de</strong> même <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité re<strong>la</strong>tionnelle avec <strong>la</strong> mère. Par contre, le comportement sco<strong>la</strong>ire<br />

(absentéisme, précocité du décrochage sco<strong>la</strong>ire) s’est plutôt détérioré… Ainsi, malgré une<br />

situation sociale et familiale meilleure, les difficultés sco<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s jeunes PJJ restent<br />

problématiques.<br />

<strong>14</strong>:09 10/10/<strong>20</strong>05 165

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