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SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm

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PERCEPTION DU POIDS ET HABITU<strong>DES</strong> ALIMENTAIRES<br />

La perception du poids<br />

Environ trois garçons sur quatre sont satisfaits <strong>de</strong> leur poids et 8% s’estiment « trop gros »,<br />

17% « trop maigre ». La situation est tout autre chez les filles. D’abord, elles sont plus insatisfaites<br />

<strong>de</strong> leur poids : une fille sur <strong>de</strong>ux l’est (contre un sur quatre chez les garçons). Ensuite, 34%<br />

s’estiment « trop grosse » (contre seulement 8% <strong>de</strong>s garçons, SR=0.23) et 12% « trop maigre »<br />

(contre 19% <strong>de</strong>s garçons, SR=1.6). Ainsi, parmi les filles, l’insatisfaction prédomine, et, dans ce<br />

cas, le surpoids est environ trois fois plus fréquent que <strong>la</strong> maigreur, alors que parmi les garçons, <strong>la</strong><br />

satisfaction prédomine avec, en cas d’insatisfaction, une prédominance <strong>de</strong> <strong>la</strong> maigreur, <strong>de</strong>ux fois<br />

plus fréquente que le surpoids.<br />

Ces tendances évoluent avec l’âge. Ainsi, parmi les 18-<strong>20</strong> ans, 21% se disent « maigre »<br />

alors qu’ils sont environ moitié moins avant cet âge (10% à <strong>14</strong>-15 ans, 11% à 16-17 ans). Par<br />

contre, parmi les <strong>14</strong>-15 ans, ils sont 17% à se considérer comme « gros », proportion qui baisse<br />

sensiblement après cet âge (12% à 16-17 ans, 11% à 18-<strong>20</strong> ans). Dès lors, on peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si<br />

c’est un effet âge ou un effet génération, les jeunes générations étant alors plus sensibilisées aux<br />

problèmes <strong>de</strong> surpoids que les générations antérieures.<br />

Les habitu<strong>de</strong>s alimentaires<br />

Garçons et filles diffèrent sensiblement selon leurs habitu<strong>de</strong>s alimentaires.<br />

A propos <strong>de</strong>s repas, on note que :<br />

- 42% <strong>de</strong>s garçons, mais seulement 27% <strong>de</strong>s filles prennent tous les jours le petit déjeuner<br />

(SR=1.6), mais près d’un jeune sur 5 (18% <strong>de</strong>s garçons, 27% <strong>de</strong>s filles, SR=0.67) ne le prennent<br />

jamais. Le petit déjeuner est donc plus dans les habitu<strong>de</strong>s alimentaires <strong>de</strong>s garçons que dans celles<br />

<strong>de</strong>s filles.<br />

- Le repas du midi est pris plus régulièrement que le petit déjeuner, sans pour autant être<br />

systématique pour tous : 67% <strong>de</strong>s garçons et 52% <strong>de</strong>s filles le prennent tous les jours (SR=1.3),<br />

mais 3% <strong>de</strong>s garçons et 4% <strong>de</strong>s filles ne le prennent jamais. De nouveau, le repas du midi est plus<br />

dans les habitu<strong>de</strong>s alimentaires <strong>de</strong>s garçons que dans celles <strong>de</strong>s filles, mais <strong>la</strong> différence par sexe<br />

est moins importante que pour les petits déjeuners.<br />

- Le goûter est le repas le moins systématiquement pris : seulement 26% <strong>de</strong>s garçons et<br />

13% <strong>de</strong>s filles le prennent tous les jours (SR=2.0) et 22% <strong>de</strong>s garçons comme <strong>de</strong>s filles ne le<br />

prennent jamais. Ici encore <strong>la</strong> différence par sexe est importante, les garçons étant <strong>de</strong>ux fois plus<br />

nombreux que les filles à le prendre systématiquement.<br />

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