SANTE DES 14-20 ANS de la PROTECTION JUDICIAIRE ... - Inserm

Reste qu’un certain nombre d’actes de violence sont perpétrés en famille, en premier les
actes racistes (12%), mais aussi les coups (5%) et les vols (5%). Force est de constater que les
violences verbales (2%) tout comme le racket (2%) sont rares en famille.
Tableau 64 : Les lieux de la violence agie parmi les auteurs (en %)
A l’école Aux En famille En foyer Ailleurs
alentours
Coups 33.5 15.8 4.9 10.3 67.3
Vols 19.8 9.9 4.7 7.2 80.7
Racket 22.4 18.4 2.0 6.6 69.1
Actes racistes 33.7 19.2 11.8 13.9 69.1
Violences verbales 23.3 17.4 2.3 15.1 72.1
La violence subie
37% de jeunes ont, durant les 12 derniers mois, été victimes de violences verbales, 26% de
coups, 18% de vols et 7% de racket. Ces proportions sont en deçà de la violence agie, en
particulier pour les coups (41% disent avoir été auteurs de coups), le vol (33%) et le racket (13%).
Par contre, à propos des violences verbales, la proportion d’auteurs (39%) est proche de la
proportion de victimes (37%). Par ailleurs, 16% des jeunes PJJ ont fait l’objet d’actes racistes,
alors que « seulement » 7% en ont été auteurs.
Les filles ont été plus souvent victimes de coups (34% versus 24% parmi les garçons) et de
violences verbales (52% versus 34% parmi les garçons), alors qu’aucune différence n’est observée
entre les sexes quant aux vols, racket ou actes racistes. Aucune différence statistiquement
significative n’est observée quant à l’âge, mais on observe une tendance vers une augmentation de
la victimisation entre 14-15 ans et 18-20 ans.
La majorité des victimisations a lieu « ailleurs » que dans l’école et ses alentours, dans la
famille ou dans le foyer, c’est-à-dire dans tout autre lieu public (rue, jardin, transports,
immeubles..). En effet, plus de 64% des victimes d’actes racistes l’ont été « ailleurs » que dans les
lieux cités, il en est de même pour 61% des victimes de coups, 56% des victimes de racket, 54%
des victimes de violences verbales et 48% des victimes de vols.
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